La chronique de fin novembre

Pour les lecteurs réguliers, il n’est plus nécessaire de vous présenter la chronique bimensuelle. Donc comme tous les quinze jours, elle revient pour vous présenter l’actualité sportive vue par Keposport. Encore une fois, ces deux semaines ont été agitées dans tous les domaines et nous ne pourrons pas tout traiter. Surtout que grâce aux recettes mirobolantes du blog, la rédaction s’offrira certainement de superbes vacances hivernales à Courchevel ou Gstaad, et ce genre de choses, ça se prévoit. Le plus dur étant de trouver une place à l’école de ski pour F.M. Mais trêve de confessions intimes, passons à ce qui a retenu notre attention récemment.

Et on commence avec celui qui a fait le buzz (ou le ramdam pour être en accord avec les instructions officielles) et a même eu droit à un article sur Keposport. Il s’agit bien sûr de Yannick Noah, certainement un peu à l’étroit dans son Sloggi et qui a donc décidé de faire parler de lui en proposant notamment la légalisation du dopage. Un certain Yoann H. aurait directement relié l’information sur les réseaux sociaux. Bon ce qu’il faudrait cependant expliquer à monsieur Noah, c’est qu’il y en a quelques uns qui, légalisation ou pas, ne l’ont pas attendu pour s’y mettre à l’insu de tout le monde (et de leur plein gré aussi, mais ne confondons pas tout). Non je ne vise personne en particulier, pas même un mec épais comme un cure-dent et qui enchaine 60 matchs de haut-niveau par an. Alors que Yannick lui ne se prive pas et balance sur les Espagnols, ces sales drogués qui salissent ce noble art qu’est le sport ! Ces mêmes Espagnols qui ont commencé à écraser leur sport respectif dans les années 2000, ce qui correspondrait donc à la création du dopage ? Chacun sa théorie M.Noah.
D’ailleurs pour appuyer les dires de l’ex-tennisman, quelques jours après nous apprenons que Jeannie Longo a été relaxée dans l’affaire qui la concernait, preuve que nous les Français, nous sommes propres. Cela dit si quelqu’un pouvait m’apporter un éclairage sur le terme relaxée, j’ai un peu de mal à m’imaginer Mme Longo se faisant relaxer.

Mais clôturons ce chapitre et passons si vous le voulez bien à la balle ovale.  Il y a de cela quelques jours, je me connecte par inadvertance sur le site d’un quotidien sportif généraliste (ça arrive à tout le monde) et que vois-je ? Mermoz vers l’Australie ? Inconscient du danger, je clique sur cet article pour comprendre le pourquoi du comment. Les Australiens auraient-ils ouvert un centre de rééducation dernier cri ? Et non. J’apprends donc premièrement que le catalan n’est pas blessé et pire qu’il quitterait l’USAP, certainement lassé d’envoyer des ballons qu’il ne revoit jamais à son coéquipier. Mais Perpignan a fait des remous d’une autre façon en cette fin de mois. En effet, le club s’est séparé de Jacques Delmas. Bon c’est bien, il prend un peu d’avance pour son Tour de France des clubs. Par contre dans le genre grand club à la dérive, il a presque tout fait (pas forcément de sa faute ni durant son passage, entendons nous bien !), mais peut-être tentera t-il une pige à Bourgoin ? En tout cas un peu plus tard, c’est Simon Mannix qui finissait par craquer et voyait son contrat au Racing prendre fin. Souhaitons-lui de retrouver rapidement du boulot, sa coupe de cheveux nous manque.

 

« Mais les néo-zélandais, c’est bien les champions du monde ? »
« Oui Mourad. »
« Ben alors, il doit être bon ce Mannix, non ? »

Bon et côté grande nouvelle, en voilà une qui a son importance. La NBA qui risquait définitivement de ne pas reprendre cette saison à cause de négociations mal embarquées, ne commencera finalement qu’à Noël. Et oui au bout d’un moment, va bien falloir retourner détrousser les spectateurs américains si on veut avoir de quoi mettre de l’essence dans le coupé sport ou régler les frais de son divorce récent. Du coup à cause de ce suspense interminable, les stars internationales dont les noms suffisent à engranger des milliards de bénéfices ont failli quitter les Lakers, Celtics ou Mavs pour se retrouver dans des clubs aux noms aussi sexys que Cholet, Nancy ou Villeurbanne. Vous comprenez maintenant pourquoi la Pro A ne rencontre pas un franc succès ? Et c’est à croire qu’ils le font exprès car même quand il s’agit de Paris, faut qu’ils y rajoutent Levallois. Au moins la Ligue 1 fait des efforts avec les clubs des principales villes de France. Puis entre nous, même un Français serait pas foutu de placer Roanne sur une carte, alors imaginez un ricain, eux pensent encore que l’Europe est un pays.

Mais avant que l’on nous accuse de tout le temps taper sur les Français, parlons un peu de la France qui gagne. Enfin presque. Jo-Wilfried Tsonga est arrivé en finale du Masters de Londres ! Comme Sébastien Grosjean en 2001, souvenir de casquette à l’envers pour certains (F.M m’a récemment confié avoir arboré ce look)! Un bel exploit quand on sait que Djokovic était engagé dans cette compétition, et que le français a sorti Nadal et Berdych pour en arriver là. Le seul hic, c’est la conclusion, une défaite face à un Roger Federer au top de sa forme qui laisse Tsonga sur la deuxième marche. Foutu syndrome Poulidor ! Car oui, les Français nous sommes de valeureux perdants, capables de lâcher un titre avec honneur et dignité, en se disant que de toute façon, nous le méritions plus. Certainement notre côté romantique qui nous empêche de prendre le titre en 2006 (Coupe du Monde de football) en 2011 (Coupe du Monde de rugby) ou de garder le maillot jaune jusqu’au bout. Et non, ce ne sont pas les autre qui étaient meilleurs, simplement nous qui avions préféré ce côté sensible et touchant que l’on trouve au perdant. Que les choses soient claires !

 

« Effectivement, je crois que je peux désormais dévoiler la vérité, j’ai laissé cette table de chevet néo-zélandaise gagner. Je n’aurais pas supporté de la voir battue chez elle, devant les siens. »

Et sinon en L1 tout va bien : Le PSG a connu la défaite lors de la réception de Nancy puis plus récemment au stade Vélodrome. Oui contre l’OM qui ne gagne pas un match de la saison mais leur en a collé 3. Kombouaré aurait déjà mis son appart en vente sur un site de petites annonces. Il devrait trouver rapidement un acquéreur, un gars venu de Los Angeles certainement. Gignac pour sa part a été écarté du groupe pro, comme un vulgaire Peguy Luyindula. Bon il est simplement allé dire à son entraineur qu’il lui cassait les … Enfin dans l’affaire, c’est quand même le TFC qui réalise le hold-up du siècle, sans arme, ni haine, ni violence. Bon cependant y’a une justice et ils se consolent avec Emmanuel « Infirmerie »Rivière (4 titularisations en 15 matchs). Ce qui fait un transfert à 2 millions d’euros le match ou 8 M€ le but. Correct. Bon pour finir sur notre beau championnat, je voulais tout de même vous faire partager cette magnifique phrase du président de Montpellier, Louis Nicollin que l’on ne présente plus :  « Montpellier champion de France ? Mais si je suis Marseille, Paris, Lyon, Lille ou Rennes, je me poignarde le cul avec une saucisse ! Quelle honte ce serait pour eux ! »

 

« Pourtant il ressemble vachement au mec qui jouait à Toulouse. Je vois pas à quel moment on s’est fait enfler dans la transaction… »

Voilà ce que nous avons retenu de l’actualité sportive de cette fin du mois de Novembre. Pour le reste, sachez que Webber a enfin gagné un GP cette saison, que les clubs français sont toujours à la peine en HCup et que la saison de sports d’hiver est sur le point de reprendre. Avant le retour de la chronique dans deux semaines (profitez-en, ensuite c’est vacances) n’hésitez pas à nous suivre sur Facebook et à inviter vos amis. En plus, il y a des jeux-concours pour gagner de superbes polos Kamaté, et tous les articles du blog relayés dès leur sortie.

S.K.