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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
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22 décembre 2011

La guerre du lock-out

lockout

Les fêtes approchent à grands pas et la vie reprend son cour. Les gestes les plus simples, d’une banalité affligeante, que l’on pensait perdu pour toujours refont surface pour le plus grand bonheur de tous. Nous pouvons à nouveau nous payer une baguette de pain, nous balader dans les rues, sans couvre feu ni contrôle de police. Cela était encore impensable il y a un mois de ça, pendant l’occupation. Mais maintenant, nous sommes libres, enfin libéré du joug américain. Nous pouvons le crier, la guerre est finie, les envahisseurs on été boutés hors du continent. Comment ça vous ne voyez pas de quoi je parle ? Et bien, je pense qu’il est temps de revenir sur les évènements qui ont marqué le début de cette décennie. Je vous propose donc d’utiliser la machine à voyager dans le temps Keposport, afin de repasser avec vous les faits majeurs de cette 2ndguerre du Lock Out.

Ce conflit fut moins important que la première guerre de 1998 (une bataille mineure fut également livrée en 1995) mais a tout de même duré 149 jours. 149 jours d’une intensité folle et d’une violence inouïe. Il a éclaté de l’autre côté de l’Atlantique, mais n’a pas tardé à toucher rapidement l’Europe et même le monde entier. Voici les épisodes marquants qui ont fait basculer la planète dans la peur et la souffrance, désormais inscrits noir sur blanc dans tous les manuels d’Histoire et dans les mémoires collectives.

 

1er juillet 2011 : En plein milieu de l’été et seulement 3 jours avant The Independance Day aux Etats-Unis, une guerre éclate. En effet, les tensions politiques étaient grandes et cette décision était inévitable selon les historiens. Ce conflit opposant les Joueurs NBA aux Propriétaires des franchises était voué à exploser depuis Août 2009 tant les dissensions grandissaient de manière exponentielle. La NBA est une véritable bombe à retardement et en son sein les deux camps s’opposent. La situation économique pose problème. C’est le début de la seconde guerre du Lock Out, conflit mondial d’une rare violence, déclarée par le Général en chef des Propriétaires de franchises, David Stern.

16 juillet 2011 : C’est le début du débarquement en Europe des joueurs par la Turquie. En effet, contre toute attente, et alors que l’Europe n’a pas souhaité entrer dans cette opposition, une première attaque surprise des Joueurs menée par le Lieutenant-Caporal Deron Williams atteint la capitale turque. Les foyers européens prennent peur, les grandes nations tentent d’intimider les Joueurs mais leur force de frappe n’est pas assez dissuasive. C’est une première bataille gagnée par les Joueurs, qui s’emparent d’Istanbul par la force. Le conflit s’étend maintenant sur deux continents.

1er août 2011 : Alors que l’on pensait des pays comme la France et l’Espagne hors de danger d’un débarquement, c’est Nancy qui est frappée la première dans l’hexagone, par les parachutistes. Le commandant Batum est à la manœuvre dans le nord du pays tandis que les opérations sont menées par le Général Parker, un peu plus bas. D’autres villes vont être ensuite bombardées comme Le Havre, Bordeaux, Toulon, Lyon, autant de victoires pour le camp des Joueurs. Il en est de même en Espagne où Bilbao est touchée, tout comme Milan en Italie. L’Europe est envahie. Des couvre-feux sont établis, l’inflation explose. Même un ailier-fort remplaçant devient un luxe que beaucoup ne peuvent se payer et plusieurs clubs français n’ayant pu s’offrir leur star NBA voient se profiler une saison compliquée, tremblant chaque week-end face à la puissance de feu des Joueurs américains. Un climat lourd s’installe, des gens collaborent avec les joueurs, d’autres tentent de lutter dans l’ombre. D’autres débarquements successifs se produisent au Brésil, en Australie, en Iran. C’est un conflit mondial et l’Europe doit apprendre à vivre sous l’occupation.

14 novembre 2011 : Les négociations se poursuivent aux Etats-Unis, qui semblent être les seuls capables de lutter contre les Joueurs. Les propriétaires proposent plusieurs traités de paix, tous refusés par le général en chef des joueurs, Derek Fisher. Une rencontre est organisée à New York entre les deux état-majors sous l’œil attentif du Dr Cohen que tout le monde voit comme un médiateur capable de ramener le calme. Mais c’est un échec. La tension monte encore d’un cran. On atteint là le climax de cette lutte. Cependant, l’espoir renait parmi les pays envahis. Il se pourrait que le Général en chef des Propriétaires de franchises ait un dernier atout, et non des moindres dans sa manche. Une arme secrète, qu’il ne désirait pas utiliser. Pourtant, il s’est fait à l’idée et est prêt à tout pour mettre un terme à ce conflit mondial quelques soient les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir, parlant même d’un « hiver nucléaire » pour la NBA.

26 novembre 2011 : 12 jours plus tard, l’inattendu se produit. Un cessez le feu est déclaré par les deux généraux en chef, Derek Fisher et David Stern. Les Propriétaires n’avaient pas menti et ce sont servi de leur arme secrète pour dissuader les Joueurs et ainsi mettre fin à la guerre. Ils ont remporté la bataille des Bureaux, qui scelle le sort de cette opposition. Les joueurs ont 72 heures pour évacuer les pays occupés et rentrer chez eux. C’est une grande victoire pour le monde, où la menace d’emploi d’armes nucléaires était devenue plus que plausible durant ces derniers jours. C’est la fête dans les rues de toutes les villes d’Europe et même du monde. Les gens peuvent sortir de chez eux, sans peur. Sauf peut-être pour les anciens collaborateurs qui ont fuis pour la plupart.

8 décembre 2011 : Après l’ultimatum lancé par les Propriétaires, les Joueurs regagnent petit à petit la terre de leurs exploits mais les tensions sont encore palpables. Pour apaiser tout cela et détendre une atmosphère devenue etouffante, les deux parties se réunissent dans un endroit tenu secret afin de ratifier la convention élaborée plus tôt dans la semaine. C’est la signature officielle du traité de paix, première étape de la reconstruction.

25 décembre 2011 : En ce jour de Noël, l’armistice est actée. Les joueurs retournent à leurs occupations, réintègrent les camps d’entrainement (oui c’est bien la première guerre où l’on va dans les camps une fois qu’elle est terminée) et la vie reprend. Ce jour est déclaré jour férié par tous les états du globe. Tout le monde peut donc fêter dignement Noël, en pensant aux disparus, victimes de ce terrible conflit, on pense notamment au soldat Gelabale qui ne regagnera jamais les côtes américaines.

 

Voilà, maintenant, vous savez tout concernant cette guerre. Les matches reprennent en ce jour de Noël, et certains vont pouvoir recommencer à s’en mettre pleins les fouilles. D’autres pourront simplement regarder à nouveaux le sport roi aux USA devant leur poste de télévision bien installé dans leur canapé. C’est la dure loi du sport.

 

MLF et S.K, reporters sans frontières, au cœur du conflit.

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