L'édito du candidat

Chers sympathisants,

Je vous ai annoncé il y a deux jours ma candidature, et j’ai depuis reçu vos messages d’amour et de soutien. J’aimerai que vous soyez à mes côtés que je puisse vous témoigner toute ma gratitude comme je l’ai fait avec mon ami Robin Linde récemment, qui me souhaitait de joyeuses fêtes. Je suis un garçon plein de sentiments et d’amour, et j’aime à étreindre mes adversaires qui sont avant tout des amis mais la LNR ne veut pas le voir. Mais je ne suis pas ici pour vous parler de ce problème. Pas maintenant en tout cas.

Non, si je m’adresse à vous aujourd’hui, c’est pour que nous fassions ensemble le point sur la situation actuelle. Grâce à l’espace d’expression qui m’est offert par Keposport, je reviendrai en effet régulièrement vers vous pour discuter de ma campagne, de mes idées et vous faire part des nouveautés Fritz 2012 dans cet édito. 

Et l’actualité aujourd’hui, vous n’y avez probablement pas échappé, c’est la liste de ce cher Philippe Saint-André au lendemain de mon annonce de candidature, pure coïncidence parait-il. Une liste consensuelle, disent d’ailleurs les plus polis. Une liste où je ne figure pas évidemment, au même titre que mon opposant politique mais néanmoins collègue, David Marty. Vous avez certainement constaté aussi l’absence de Mathieu Bastareaud, lui aussi artiste incompris. Si le sélectionneur ne l’avoue qu’à demi-mots, il est clair que je dérange, que nous dérangeons. Mais sachez-le mes amis, je ne m’abaisserai jamais à faire une passe pour obtenir les faveurs de ce monsieur. Ce genre de manœuvre politique à l’américaine ne m’intéresse guère, et je garderai le cap.

Il n’aime pas tout ce qui dépasse, tout ce qui fait du bruit, mais il n’a pas conscience de ma force de frappe, de ma rage de vaincre que j’exprime régulièrement sur les terrains. J’ai à mes côtés des soutiens très importants, et avec qui nous partageons des intérêts communs. Guy, sans le nommer, n’apprécie pas les doublons et encore moins les sélectionneurs qui convoquent ses joueurs durant ces fameux doublons. Nous nous liguerons donc face à cet ennemi commun. D’ailleurs pour compléter le tout, il décide de sélectionner douze de mes coéquipiers et de me laisser à quai, tentant ainsi de me déstabiliser. Même Yoann Maestri, mon élève, mon disciple à qui j’ai presque tout appris en matière de fautes s’envolera sans moi pour rejoindre Marcoussis.

Mais réjouissons nous, c’est finalement une bonne nouvelle. C’est la preuve que Florian Fritz fait toujours peur, qu’il dérange et donc qu’on le considère. Mon combat, notre combat n’est pas vain, j’en suis persuadé. Un jour, nous leur montrerons qu’on en a dans le short. Des exclusions, j’en ai suffisamment connu pour savoir que je reviendrai encore plus fort. Mais je vous le dis aujourd’hui mes amis, même si nous devons lutter aujourd’hui, et encore demain, j’ai pourtant ce rêve qu’un jour la France entendra notre message. Qu’un jour, cette nation s’unira pour répondre à cet appel : Mettons un poing d’honneur à changer nos vies !

Pour marquer cette passion et cette détermination qui m’habitent comme au premier jour, je vous révèle en exclusivité ma première affiche de campagne que j'ai créé de mes poings rageurs sur mon ordinateur afin que nous soyons tous unis sous une même bannière, celle du refus d’un rugby aseptisé.

Mettons un poing d’honneur à changer nos vies !

Gardez l’espoir.

Florian.