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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
2 février 2012

L'interview du candidat

Vous l’avez vécu au travers de ses premiers éditos, Florian Fritz est désormais candidat pour 2012 et s’exprime par le biais du blog Keposport qu’il a gracieusement choisi comme correspondant privilégié. A la rédaction nous nous sommes rendu compte que le candidat n’avait pas encore accordé d’interview au sujet de sa campagne. Nous avons souhaité réparer cela et nous sommes donc inspirés d’une interview de François Hollande réalisée par Le Point, que nous avons soumise après quelques modifications au porte-parole du mouvement Fritz2012. Entretien sans détour (les crochets, on laisse ça aux ailiers nous confiait Florian avant de commencer).

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Le Poing : La situation de la France ne cessant de se dégrader, avez-vous toujours envie d'en devenir le président ?

Florian Fritz : Plus que jamais ! Si j’avais voulu la facilité, j’aurais posé ma candidature comme 3ème ligne de l’équipe de France. Mais Robin Linde pourra vous le confirmer, je suis un homme de défi. Une hégémonie s’est installée et il sera compliqué de faire bouger les mentalités mais nous ne pouvons continuer de cette façon. Je pourrai me contenter de poursuivre ma carrière tranquille au Stade Toulousain mais ce n’est pas mon genre.

Comment jugez-vous votre entrée en campagne ?

Comme beaucoup de personnes, j’avais du mal à me reconnaitre dans les candidats déjà déclarés et soutenus par la presse (Marty, Papé et Traille, ndlr). J’ai donc pris cette initiative de me présenter, et force est de constater qu’elle fut plutôt bien reçue par l’opinion publique. Depuis les soutiens affluent de la France entière et c’est une grande fierté pour moi. J’essaye donc d’organiser de la meilleure des manières ma campagne afin que les gens y adhèrent. Je voulais que cette entrée en campagne soit à l’image d’une entrée dans un regroupement. Dans l’axe et en puissance.

Sentez-vous que le Stade Toulousain est tout entier derrière vous ?

Bien sûr, à commencer par Guy Novès. Nous avons ensemble modulé mon emploi du temps afin que j’aie le temps de me consacrer à cette campagne. Par exemple, Guy m’autorise à prendre régulièrement des cartons jaunes pour me dégager dix minutes de temps libre de temps à autre. Il m’a même suggéré de faire jouer Bezy pour décaler Beauxis à mon poste et que je puisse rester tranquillement à travailler mais nous avons rapidement écarté cette idée.

Pourquoi le public vous aime tant ?

Parce que je suis vrai. C’est d’ailleurs ce qui embête les médias et créé un certain paradoxe entre ma popularité auprès du public et le faible impact médiatique que j’ai à l’heure actuelle. Je ne me cache pas, je ne mens pas. Je ne vais pas aller chanter à qui veut l’entendre que ma merde sent le jasmin. Par contre s’il faut dire clairement les choses quitte à gêner, je n’hésiterai jamais. Et s’il faut aller coller deux-trois beignes, vous savez que je suis toujours partant, encore plus si c’est pour venir en aide aux autres, défendre mes partenaires. Je le disais encore dans mon dernier édito, le soutien est important.

Mais l'accord passé avec Yann David n'a-t-il pas été trop généreux, d'autant que ce candidat stagne au plus bas des intentions de vote ?

Yann David c’est l’avenir. Les idées que je défends doivent être perpétuées et pour cela il nous faut préparer le futur. Yann a les épaules suffisamment larges pour prendre cette responsabilité, et j’espère bien qu’un jour, lui ou moi auront la reconnaissance que nous méritons. C’est pour ça que nous l’avons envoyé sur le terrain de la sélection, afin qu’il puisse s’aguerrir. De toute façon, cette candidature est bien trop importante pour que je m’y lance seul et je dois pouvoir compter sur mes soutiens. Il faut éviter la division qui ne profite pas aux petits candidats, et à cet effet, Yann s’est rallié à moi. Je suis pour cet élargissement.

Jusqu'à David Marty ?

Lui comme moi, ne sommes pas du genre à partager, même si j’ai eu vent de cet épisode de la chistera. Dans une campagne certains sont prêts à tout, pas moi. Puis ne nous mentons pas, David est un des candidats sérieux de cette présidentielle, supporter par un lobbying très important et il y aura une belle bagarre. Je ne voudrais surtout pas la rater.

David Marty pourrait-il être votre Premier-centre ministre ?

N’allons pas trop vite en besogne, je ne suis pour l’instant que candidat. Je réfléchirai plus tard aux éventualités qui se présentent, plusieurs personnes pourraient occuper le poste. En tout cas, je sais déjà qui ne l’occupera pas (rires).

Vous êtes sévère avec le joueur Traille, que pensez-vous du candidat Traille, qui perce déjà ?

A défaut de percer sur le terrain... Il est encore un peu tôt pour se prononcer sur le candidat mais je constate simplement que Damien n’est plus tout jeune  et il faudrait peut-être savoir raccrocher. D’ailleurs comme tous les candidats, il n’a pas reçu le soutien de Philippe Saint-André (à l’exception de Pascal Papé, ndlr) malgré sa présence en 2011 en Nouvelle-Zélande.

Vous le sous-estimez !

Pas du tout ! La vox populi s’est élevée pour le soutenir et il ne faut surtout pas oublier que c’est grâce au public que nous sommes tous là aujourd’hui. Mais Damien Traille, n’est pas un débutant, il connait le milieu. En se proposant à presque tous les postes, il a réussi à rester dans le paysage rugbystique français, maintenant il est peut-être temps de laisser la place à des personnes qui peuvent apporter quelque chose de nouveau. Les français veulent de vraies idées.

Maintenez-vous l'idée du projet Fritz 2012 de recruter 10 000 jardiniers ?

Vous avez probablement vu, comme des milliers de français, les images terribles du 18 Décembre, ce pauvre Alain Rolland tentant désespérément de recoller les quelques morceaux de pelouse qu’il avait pu ramasser de ci de là.

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Ces scènes n’ont plus leurs places sur des terrains de rugby, et pourtant elles se multiplient ces derniers temps. Pour éviter ces atrocités, je compte effectivement embaucher à terme 10 000 jardiniers dans toute la France. Les joueurs ont peur et vivent dans une insécurité permanente. En 2012, nous ne pouvons plus accepter cela !

Y a-t-il un thème de campagne, en dehors du patrimoine, qui vous tient à cœur ?

Bien sûr ! Vous avez raison, le patrimoine et particulièrement la sauvegarde des cathédrales me tiennent à cœur, étant moi-même originaire de la ville de Sens où s’élève un magnifique édifice. A côté de ça, j’accorde une grande importance au soutien, à la solidarité. A ne pas confondre avec la générosité, il est hors de question de se mettre à distribuer les ballons ! Pour le reste je vous invite à relire mes précédents éditos.

Quelles nouveautés préparez-vous en matière fiscale ?

Une réforme est absolument nécessaire pour la survie du rugby. Comme me l’expliquez récemment Guy Novès, la situation financière au Stade Toulousain est catastrophique. Le dernier exemple en date, c’est cet avion low-cost qu’a dû emprunter le club pour son déplacement chez l’ogre Gloucester et qui a failli nous coûter la vie. Ces doublons nous poussent à faire des économies à droite à gauche, et mettent le club en péril, et je peux même l’avouer n’encouragent pas l’honnêteté. Récemment, nous avons dû faire appel à des travailleurs géorgiens pas forcément en règle, pour combler notre déficit. Cela s’est retourné contre nous avec l’accident du travail dont a été victime le premier. Le problème, c’est que ce sont toujours les petits clubs comme nous qui en pâtissent.

Augmenterez-vous le TPA (Taux de Passes Annihilées)?

Bien évidemment ! C’est un des mesures principales de mon programme et les Français comptent sur moi pour la mener à bien. Alors évidemment certains me reprochent d’évoluer au Stade Toulousain, club qui véhicule une tradition de jeu de mains. Mais libre à chacun d’interpréter cela comme il l’entend. Moi mes mains elles me servent à raffuter, à plaquer, à désosser, à baffer, et occasionnellement à adresser quelques gestes de sympathie aux supporters c’est déjà bien assez pour un seul homme, pour en plus m’employer à passer les ballons !

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