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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
22 février 2012

Les franchises (3ème séance)

Après les deux premiers jours, nous continuons de remonter petit à petit le classement et nous voici donc au milieu du tableau avec les Hurricanes, les Highlanders et les Bulls. Encore difficile de vous parler ici de prétendants à la victoire finale mais on s'en rapproche doucement. Cependant, au vu des nombreux mouvements effectués durant la période de transferts,le classement 2012 devrait être sensiblement différent du précédent.Bon et puisqu'on ne peut pas encore vous parler de titre, parlons d'une petite nouveauté arbitrale pour la saison: le carton blanc. Grâce à lui, les arbitres devraient pouvoir signaler les mauvais gestes soupçonnés et ainsi amener le fautif présumé devant la comission à la suite du match. Rappelez-vous en, ça fera toujours son petit effet quand vous l'expliquerez à vos amis.

Wellington_Hurricanes_logo

La franchise : Anciennement, les Wellington Hurricanes. Et donc, comme son nom l’indiquait, la franchise a son port d’attache dans la ville de Wellington, en Nouvelle-Zélande. Les couleurs de l’équipe sont, comme vous l’aurez deviné en voyant le logo (si ce n’était pas le cas, il serait tant de s’inquiéter), le jaune et le bleu. Leur antre est la Westpac Stadium et peut contenir 35 000 personnes. Pour information, Ernest Wallon ne peut en contenir que 22 000. Cependant, ils n’ont à mettre à leur actif que des défaites en phases finales, 5 en demi-finales et 1 en finale. Leur plan de jeu est basé sur l’attaque à tout va, ce qui leur a valu le surnom de « Expect the unexpected ». Pour ceux qui ne connaissent pas bien le langage de Shake Spears (aucun liens de parenté), il s’agit de s’attendre à l’inattendu tant cette franchise est capable de marquer à tout moment. Ou plutôt devrais-je dire était capable ayant été désertée de quasiment toutes ses stars ?

La saison passée : Elle n’a pas été des plus éclabouïssantes pour ainsi dire. En effet, avec seulement 5 petites victoires au compteur, la bande à Ma’a Nonu n’a pas été à la hauteur. Comme la saison précédente d’ailleurs. C’est sans doute cela qui a conduit a un exode massif des meilleurs joueurs, Ma’a Nonu en tête, parti aux Blues. En effet, au revoir les Tialata, Hore, Cruden, Gear, So’oialo, Weepu et Schalker. Il sera difficile de se reconstruire autour du nouveau capitaine et seul joueur de niveau international à ne pas avoir fui le navire, Conrad Smith.

La saison à venir : The Silent Assassin, auteur d’une Coupe du Monde exceptionnelle, tentera d’empêcher les siens de sombrer, dans un Super 15 qui s’annonce des plus indécis. Il reste également Cory Jane et Victor Vito. Cela sera compliqué pour cette franchise qui est sur le déclin depuis l’arrivée de leur nouvel entraineur, Mark Hammett. Autant dire qu’il a été très difficile de remplacer tout ces joueurs, tout comme la légende Jonah Lomu, passée par le club.

 img_hero_player_conrad_smith

Le joueur à suivre : The Silent Assassin, Conrad Smith. Il est d’une précision chirurgicale dans ses courses. Il parvient toujours à trouver l’espace, le trou de souris pour transpercer les défenses. Nommé capitaine cette saison, il sera, en plus d’être un leader de jeu, le leader du vestiaire qui pourrait faire se transcender ses coéquipiers pour, qui sait, créer la surprise cette année ?

 

352px-Highlanders_NZ_rugby_union_team_logo

La franchise : Je ne pourrai pas vraiment vous expliquer le pourquoi du comment de cette mascotte façon Duncan MacLeod (une histoire de colons écossais installés dans le coin), mais sachez que les Highlanders sont une franchise néo-zélandaise basée à Dunedin (au sud du pays) et représentant la région d’Otago, pour le moment toujours sevrée de titres. Cette année, l’équipe devrait évoluer dans le flambant neuf Otago Stadium entièrement vitré et aperçu lors de la Coupe du Monde, également nommé le Forsyth Barr Stadium. Pour la petite anecdote, sachez qu’un certain James Arlidge (double marqueur contre la France) y a fait un passage express avant de partir pour le Japon. Kelleher, lui, y a passé quelques années.

La saison passée : On utilise souvent en football le terme de ventre mou pour désigner le milieu du classement, où rien ne se joue vraiment. Et bien c’est exactement là où s’est trouvé l’équipe de Dunedin durant la saison malgré l’arrivée d’un nouveau coach. 3ème club néo-zélandais et 8ème du Super 15, les Highlanders ont oscillé entre le bon et le moins bon, la faute notamment à quelques blessures de longues dates (Slade) qui ont miné la fin de saison. Cependant, il s’agit du meilleur classement depuis une dizaine d’années. Finalement, la plus grosse agitation aura été créée par la controverse concernant le nouveau maillot domicile présenté en fin de saison et qui ne reprenait plus les couleurs traditionnelles de la franchise.

La saison à venir : Au vu des changements en début de saison dernière (Hoeata, Slade, Treeby), on pouvait déjà nourrir quelques espoirs pour les Highlanders, mais le sort (et quelques mauvais résultats) en a décidé autrement. Cette année, les dirigeants ont continué  ce travail avec notamment l’arrivée d’Andrew Hore au talon. L’équipe semble arriver à maturité et avec une charnière Cowan-Slade enfin épargnée par les pépins, elle pourrait revendiquer une place en play-offs. Il faudra également surveiller Sopoaga, la doublure de Slade qui pourrait prendre de l’importance cette saison et aider l’équipe à viser un peu plus haut.

 jarrad_hoeata_highlanders2

Le joueur à suivre : Jarrad Hoeata. Arrivé dans les bagages de Jamie Joseph la saison dernière, le gaillard (1.98m, 114 kilos) a déjà convaincu staff et supporters, à tel point qu’il a poussé le all-black Tom Donnelly sur le banc, finalement parti du côté des Crusaders cette année. Solide défenseur, le seconde-ligne fait partie de la nouvelle vague de joueurs qui devrait permettre aux Highlanders de viser une qualification d’ici peu de temps.

 

BullsRugbyClubLogo

La franchise : La franchise des Bulls a été créée en 1997. L’équipe joue ses matchs à domicile au Loftus Stadium, doté de 50 000 places s’il vous plaît, et situé dans la ville de Pretoria. L’équipe évolue en marine et clair. Question palmarès, il va me falloir quelques lignes. Après des débuts délicats où l’équipe se classe 11 ou 12ème de 1998 à 2002, un léger mieux se fait sentir pour les deux années suivantes en attestent deux 6ème places. Et puis, à partir de là, les Bulls sont devenus incontournables en phase finale de Super 14 puis 15. Sur les 7 dernières années, ils ont raté seulement par deux fois les demi-finales, terminant 10ème et 7ème après deux années noires. En ce qui concerne les 5 autres années, et bien, ils se sont inclinés deux fois en demi-finales et ont remporté par 3 fois le championnat. C’est la seule franchise sud-africaine l’ayant remporté d’ailleurs. C’est notamment l’ancienne équipe de légendes du rugby tels Victor Matfield, Bryan Habana et Joost Van Der Westhuizen.

La saison passée : Ce fût une saison noire après avoir remporté le titre deux fois consécutivement. Tenants du titre, ils n’accèdent même pas aux demi-finales terminant à une médiocre 7ème place, et 3ème de la conférence sud-africaine. Pourtant l’effectif était toujours aussi conséquent, mais peut-être un manque d’envie ? Cette saison marque une sorte de fin de cycle avec les départs de Gary Botha et Gurthrö (j’adore ce prénom) Steenkamp pour le Stade, Bakkies Botha pour Toulon, ainsi que Danie Rossouw et Fourie Du Preez au Japon combinés au départ à la retraite de Victor Matfield.

La saison à venir : C’est donc tout un pack à reconstruire pour Frans Ludeke, coach  auteur du doublé et en charge depuis 2008. C’est autour de la charnière François Hougaard et Morné Steyn ainsi que le capitaine Pierre Spies que l’équipe va devoir se rebâtir. La ligne de ¾ a survécu au départ de Bryan Habana en 2009, et a sorti une nouvelle perle en la personne de Bjorn Basson, meilleur marqueur d’essai l’an dernier. L’ouvreur, quant à lui, titulaire lors de la dernière Coupe du Monde, avait terminé tout de même deuxième meilleur réalisateur. De quoi se demander comment ils avaient pu se rater l’an passé ? Enfin, leur résultat final sera intimement lié à l’efficacité de leur pack.

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Le joueur à suivre : François Hougaard. Le ¾ polyvalent sud-africain sort d’une belle coupe du monde. Capable de jouer à la charnière, au centre ou à l’aile, il épate de sa classe et de sa maitrise à seulement 23 ans. Malgré sa coupe de cheveux, il est celui qui peut insuffler un élan nouveau à des Bulls sur le déclin.

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