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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
2 mars 2012

Episode 9 - Faux départ!

wtf

Entrainement (par F.M.) :

Enfin ! Voilà le cri poussé par bon nombre d’entre nous alors que la soirée de ce mardi se profile. En effet, c’est le jour où les vrais entraînements de rugby reprennent, après un interlude neigeux (celui ou celle qui n’était pas au courant ne vis pas sur cette planète) où nous avons fait des matchs de futsal contre des filles… qui nous ont tenu en échec. Notre fierté en a pris un coup pendant quelques jours, mais aujourd’hui est l’heure du retour des hommes, de ceux qui jouent au vrai sport.
14 valeureux guerriers sont présents ce soir, et une fois n’est pas coutume, nous arrivons « pile à l’heure » d’après moi, « à la bourre » pour les autres. Cela est du au simple fait que nous nous sommes pommés comme des bleus, alors que ça fait bien 4 ans que nous allons chaque semaine sur le terrain. « Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, … »

Comme ce soir est une soirée de reprise, la séance sera principalement un touché sur terrain relativement grand pour nous faire galoper un peu. Pour faire le nombre, le coach décide même de participer à la fête et a enfilé son plus beau survêt pour tâter de la gonfle. Du rêve en perspective ! Même S.K. arbore fièrement son dernier achat : le maillot de l’Irlande « parce que c’était le moins cher ». Un moyen détourné d’éviter de mettre les maillots 100% polyester. A noter aussi la présence de MLF, tout de jaune et noir vêtu.

Après un micmac sans nom pour définir deux équipes, nous nous élançons gaiement à la poursuite du ballon. La partie est équilibrée, des essais sont marqués de chaque côté ce qui est partie du aux espaces du fait du terrain élargi. Captain Thomas se permet même de s’échapper à plusieurs reprises sur l’aile et arrivera, comble du comble, à arriver en terre promise une fois. Plus rien n’est respecté ! Précisons que l’ailier adverse marque aussi alors que je tente un retour inespéré pour l’intercepter, mais à l’évidence, je ne suis pas fait pour ce genre de trucs. Moi et ma pointe de vitesse nous en retournons donc aux sombres besognes.
S.K. qui s’ennuie ferme sur son aile me confie qu’il va aller chercher le ballon parce qu’il commence à prendre froid. Malgré mes intentions d’aller jouer de son côté, aujourd’hui n’est pas le jour pour réussir des passes : incompréhensions, mésententes et ballons tombés sont légions. Heureusement que Florian, un régulier du Mirail, nous fait étalage de son talent ce soir. Tout y passe, accélérations, prise d’intervalles, feintes de passe, essais, du grand art ! Celui que nous surnommons désormais « La mobylette de Montastruc » est dans un grand soir. Tom « Foden » et Charlie nous gratifient de belles courses aussi mais le syndrome du « coffre à ballon » frappe encore et toujours. Geoffrey quant à lui, finira l’entraînement pieds nus, comme un brésilien, parce que les crampons lui filent des ampoules. Pauvre homme. Cela ne lui empêche pas de placer quelques crochets mais se faire marcher dessus avec des crampons sans chaussure n’est pas une bonne idée.
 Le retour sur le terrain de MLF, après une longue convalescence du à un pied « en escabèche » se fait entendre, sa voix aigüe et relativement insupportable résonne dès que nous avons le ballon. « Lâche ! Lâche ! Mais lâche bordel de merde » sont monnaie courante. Espérons que les cris de notre ami ennuient autant les adversaires que nous-mêmes.
A noter aussi la performance plus qu’honnête du coach, ancien numéro 9, toujours bien placé pour distribuer le jeu (d’un côté on en attendait pas moins hein !) et auteur de belles feintes qui ont ouvert plusieurs brèches. Belle perf’ donc, en témoigne l’état de fatigue dans lequel il se trouvait à la fin du touché.

Comme le prochain match est programmé pour ce jeudi (de nouveau : enfin !), nous décidons de terminer par une légère opposition histoire de se remettre un peu dans le bain. On part en 3 essais gagnants, mais rapidement les rouges prennent l’avantage de par nos errances défensives. Nous réagissons sur le coup d’envoi suivant, puis les rouges, puis nous, tout cela étant seulement du aux placages manqués. A notre décharge, à 7 dans chaque équipe, le moindre placage raté se paye cash. Et MLF ne semble pas enclin à tendre les bras lorsque que l’adversaire passe à côté de lui.
L’action de la soirée est à mettre au profit de S.K. qui, alors qu’il était pris de vitesse, rattrape petit à petit l’échappé et au moment où tout le monde s’attend à ce qu’il plonge pour plaquer, administre une gifle monumentale sur les mollets du pauvre bougre dans un CLAC qui me fend encore les oreilles. A croire que S.K. passe trop de temps devant le 6 nations au point d’en vouloir refaire des cuillères (chose interdite à notre niveau). Mais ce geste fut aussi surprenant que violent. Néanmoins, celui-ci résiste à ce geste inattendu et s’en va aplatir. Ce n’est que justice.

Après cette reprise quelque peu légère, il est désormais temps d’aller à la douche, toujours trop chaude et de s’en retourner chez nous, en voiture avec S.K. qui est sur la réserve et à qui à priori ne reste que 60km d’essence. Nous implorons le ciel pour ne pas avoir à pousser la voiture en plein centre de Toulouse, mais finalement nous rentrons chez nous sains et saufs. Vivement jeudi pour enfin retrouver les sensations de match…

 

Match (par SK.) :

Enfin comme disait FM un peu plus tôt. Après tout un tas d’évènements, nous sommes sur le point de jouer un match pour la première fois depuis la fin de l’année 2011. Autant vous dire que nous attendons tous ça depuis un bon moment et qu’il fut difficile de se concentrer durant toute la journée. Arrivés au stade, nous découvrons un nouveau joueur venu tout droit du club de Montauban et qui renforcera notre ligne de trois-quarts. Puis nous retrouvons des visages connus. Mais malheureusement pas suffisamment. Après de longues minutes à espérer nous ne sommes que 12 joueurs et avant même d’avoir entamé cette rencontre il nous faut déclarer forfait. La frustration est évidemment immense et pour ne pas avoir fait le déplacement pour rien, les adversaires acceptent de nous prêter quelques éléments pour que nous puissions disputer un match pour le fun.

Mais à prendre part à un match, nous voulons bien sûr le gagner au moins pour Geoffrey, notre demi d’ouverture présenté plus tôt dans cette chronique, et dont c’est le dernier match avant de s’envoler vers la Thaïlande. Pour aller monter un complexe d’accrobranche nous annonce-t-il officiellement. Encore un coup dur pour les Jaune et Noir…

Mais cessons un peu de nous plaindre de cette saison compliquée et venons en au match. Si c’est le premier pour notre demi de mêlée nouvellement désigné, c’est aussi la reprise pour Mickaël, notre arrière agenais et même si ça ne compte que pour du beurre, la ligne arrière commence à avoir une belle allure malgré des absences. L’arbitre (plutôt bon et très courtois) donne donc le coup d’envoi. Les dix premières minutes sont entièrement à l’avantage de nos adversaires du soir (l’équipe de l’Université Paul Sabatier) qui confisquent la balle et occupent nos 22. Nous nous mettons à la faute une première fois et étrangement, les bleus foncés choisissent la pénalité qu’ils réussissent. Dès le renvoi, ils repartent à l’assaut et parviennent finalement après une série de pick’n’go à poser le ballon sur la ligne. Déjà 8-0, autant dire que le réveil est difficile. Mais pourtant, on sent que l’on peut faire quelque chose et d’ailleurs nous obtenons rapidement une pénalité face aux poteaux que Geoffrey transforme. 3-8.

Notre demi de mêlée entre alors dans son show. Crochets, raffuts et passes millimétrées nous font gagner de précieux mètres. Et pourtant comme dirait l’autre, il ne paye pas de mine. Sur un départ, il sent bien le coup et choisit le petit côté (le mien) et après avoir fixé me transmet la balle à hauteur de nos 22. A moi donc d’entrer en jeu. Je lance ma course le long de la ligne de touche, et m’imagine très vite Dom Shipperley (ailier des Reds, auteur d’un essai supersonique). Je dépose donc mon premier poursuivant, gagne trente mètres avant d’être rattrapé par le collet. Un tour sur moi-même pour m’en défaire puis j’accélère à nouveau, et … CLAC ! La cuisse gauche, pourtant strappée, vient de lâcher. Ma course (et mon match) s’arrête donc juste devant les 22 adverses où je suis plaqué avant de libérer la balle. L’unique remplaçant disponible prend ma place et je m’en vais clopin-clopant sur la toucher pour y suivre le reste du match.

Visiblement soulagé de me voir dehors, Mickaël va inscrire son premier essai de l’année, et je dois bien l’avouer je n’ai pas eu l’honneur de le voir puisque j’étais à cet instant là en train de regagner notre « banc ». Nous recollons au score, et malgré quelques incursions, le tableau de marque ne bougera plus jusqu’à la mi-temps.

La seconde période est visiblement de trop. La fatigue et le manque de compétition nous rattrapent et nous encaissons rapidement un essai transformé qui donnera l’avantage définitif aux visiteurs, 8-15. Mais le problème c’est surtout les mauvais coups qui s’accumulent, quelques crampes et surtout un coude « qui n’a plus de résistance » pour notre capitaine. Sur cette action, l’arbitre renvoie tout le monde à la maison et nous laisse avec quelques regrets. Celui de ne pas avoir pu réellement jouer, et d’avoir finalement offert une belle résistance. Pour ne pas être venu pour rien, nous faisons tout de même raisonner un puissant Minou-minou pour saluer le départ de Geo. En espérant que le retour du beau temps regarnisse l’effectif pour les rencontres à venir.

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Commentaires
C
Concernant le coude collabo du dernier paragraphe: je serai absent pour trois semaines, faites passer le mot a patrick. J'espere que la jambe de SK ira mieux (quoique les ailiers ca sert a rien...).
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