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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
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19 mars 2012

Dernière Journée

GALLES_JONES_ADAM

Et voilà, le Tournoi est terminé ! Adam Hagrid Jones peut exulter, son équipe vient de s’offrir le Grand Chelem en venant à bout de l’équipe de France version Saint-André. C’est évidemment mérité, mais en ce moment c’est surtout la déception qui règne dans l’Hexagone. Pas tout à fait convaincante, l’équipe de France termine à une triste quatrième place derrière des Anglais en plein renouveau et des Irlandais sur courant alternatif. Autant dire qu’il y a du boulot. Mais aussi quelques belles choses entrevues. Ah et en queue de peloton, c’est l’Ecosse qui se cogne encore la cuillère de bois, battue par l’Italie du moustachu (Brunel pas Mario). Bref, encore plein de choses à noter durant cette cinquième et dernière journée que l’on vous résume dans cette ultime chronique du 6 Nations.

 

On a aimé :

  • Jean-Marcelin Buttin. Bon pas son prénom, rassurez-vous. Mais pour sa première titularisation, et qui plus est face aux Gallois, le petit nouveau a montré de belles choses. D’abord à l’arrière où il a remplacé un Poitrenaud claudiquant, puis à l’aile après un remaniement sauce PSA, il a offert une belle démonstration de son potentiel. Ca nous fait mal de complimenter autant un Clermontois, mais il mériterait qu’on le revoit régulièrement sous le maillot bleu.
  • L’équipe d’Italie emmenée par un Castrogiovanni blessé, qui se révolte contre les Ecossais, et même s’ils ne sortent pas un grand match, on ne peut que louer leur envie et détermination (comme toujours). Puis c’est une belle récompense pour Brunel dont on sent l’influence sur l’équipe. Sylvain Marcochon en vante même les mérites, via un hommage aux provinces d’Aironi et Trévise. Comme quoi le pilier du BO a le sens de l’autodérision.
  • Le grand FF aka Florian Fritz. Il n’a pas eu de bon ballon (voir pas de ballon du tout) mais il s’y est filé en défense mettant quelques bonnes cartouches. On n’en attendait pas moins de notre candidat pour 2012, le seul avec de vraies valeurs traditionnelles qui respectent le rugby. D’un côté, c’était compliqué de faire pire que la démonstration d’air-placage de Roro.

On n’a pas aimé :

  • Mathieu Lartot. Et oui désolé, nous devenons peut-être des vieux cons aigris façon ex-commentateur d’Antenne 2, mais nous avons eu un peu de mal avec les commentaires du journaliste sur cette fin de tournoi, s’extasiant sur le mammouth/mastodonte (rayez la mention inutile) George North à chaque ballon touché. Petite mention spéciale également à Laurent Bellet, qui s’était juré de nous faire profiter de chaque seconde d’un éventuel Swing Low Sweet Chariot retentissant dans le stade. Quitte à demander gentiment à Cazalbou de la boucler.
  • L’équipe d’Ecosse, qui a même subi l’affront d’encaisser un drop de Burton. Toujours incapable de concrétiser ses temps forts, le XV du Chardon hérite de la cuillère de bois pour cette édition 2012. Si on ne veut pas manquer de respect à la formation italienne, les Richie Gray, De Luca, Laidlaw et consorts pouvaient légitiment aspirer à un meilleur résultat. Mais pour cela il aurait fallu proposer autre chose que ce jeu légèrement stéréotypé.
  • Le drôle de coaching de PSA. Evidemment, les blessures (et le B.O ?) n’ont pas facilité les choses. Mais envoyer Trinh-Duc à l’arrière, Buttin à l’aile, Parra à l’ouverture, après les sorties de Poitrenaud et Palisson, avouez que c’est assez surprenant quand on sait que Rougerie a joué ailier plus de la moitié de sa carrière, et que Trinh-Duc est un centre de formation…
  • L’Irlande, étonnamment indigente face à l’Angleterre. Proposant un jeu séduisant tout au long du tournoi (meilleure attaque de l’édition 2012) le XV du Trèfle a semblé totalement à côté de la plaque ce week-end. Pire le paquet d’avant que l’on louait la semaine précédente s’est fait littéralement concasser par la mêlée anglaise. D’accord O’Connell n’était pas là, m’enfin quand même. En plus, un jour de St Patrick…

D’arts et d’essais :

  • Ce weekend, l’équipe d’Angleterre a très bien fini un tournoi qu’elle avait entamé timidement. Du coup, les hommes de Lancaster étaient euphoriques comme s’ils venaient de réaliser le Grand Chelem et ont recommencé les écarts à l’image de Charlie Sharples qui est allé jusqu’à piquer les fringues de 007. Sauf que ça n’a pas l’air de faire marrer James Bond.
  • Air plaquages de Rougerie sur l’ensemble du tournoi. Bon d’accord, il n’est pas le seul mais le centre clermontois est bien loin du niveau qui était le sien en octobre 2011. Dommage, certains auraient peut-être mérité de prendre sa place.
  • Le drop de Kearney sur le poteau depuis les 50m. On peut regretter qu’il ne passe pas, pour venir saluer le tournoi de l’arrière irlandais, une des satisfactions de cette édition aux côtés d’Halfpenny et Farrell.
  • Drop de Beauxis à ras de terre dès le coup d’envoi qui annonçait finalement un jeu au pied vraiment aléatoire (et trop fréquent ?) de la part des Français. Probablement pas le meilleur match du Toulousains cette année.

Les déclarations de la semaine :

  • « Beers o'clock » C’est le tweet de Jamie Roberts hier soir après le Grand Chelem des Gallois. On espère juste qu’ils ont gardé un œil sur Andy Powell.
  • « Just seen @dan_lydiate looking for a trophy cabinet in ikea to store his grand slam and two man of the match medals #sorryaboutthat » Sam Warburton a peut-être la tronche d’Avatar, mais il est le capitaine de l’équipe victorieuse du Grand Chelem. Du coup, il peut se permettre toutes les vannes sur Twitter.

Les chiffres et anecdotes :

  • 1/7. C’est le taux de réussite aux drops pour l’équipe de France sur l’ensemble du tournoi. On en a déjà parlé dans la chronique précédente, et depuis la statistique s’est empirée. Reste à savoir quelle conclusion en tirer ? A- C’est une tactique complètement foireuse. B- Quand on ne sait pas faire on s’abstient. C- A’men donné, on pourrait s’arranger pour naturaliser Felipe. D- La réponse D.
  • 18. C’est le nombre de plaquages effectués par Florian Fritz face au Pays de Galles ce weekend. Et sans aucune faute s’il vous plait ! Bon il faut dire que Rougerie a été sympa et lui a laissé ses plaquages. Merci le papa des lignes arrières.
  • 3. Come le nombre de Toulousains blessés au cours du Tournoi. Si c’est moins que grave que pour Clerc et Médard, Poitrenaud rentre tout de même dans la Ville Rose avec une bonne béquille. Guy Novès aurait finalement dû accepter le poste de sélectionneur, c’était encore la meilleure solution contre les doublons.

L’œil de KS :

Nous n’échappons pas à la tradition en cette fin de Tournoi aussi palpitant qu’une interview de PSA, nous aussi nous allons rendre hommage aux désormais retraités du XV de France. Tout d’abord Nallet, ancien capitaine, toujours présent sur le terrain, exemplaire et qui peut être content de la relève qui arrive avec Maestri.
William Servat ne peut peut-être pas en dire autant vu le tournoi de Dimitri Szarzewski, alors son absence se fera surement davantage ressentir. Dire que « La Bûche » a failli nous tirer les larmes pendant l’hymne et à la fin du match…
Enfin, Julien Bonnaire qui, malgré son talent et ses services rendus à l’équipe, doit vraiment partir tant sa calvitie nous faisait pitié. Ca nous ferait presque oublier la coupe de Julien Dupuy.

En tout les cas, ces trois là sont de grands Monsieurs et on les salue.

 

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