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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
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13 novembre 2012

Saison 2 Episode 3

wtf

 

Entraînement :

Contrairement à tous les écoliers chanceux d’avoir deux semaines de répit pour la Toussaint, nous autres universitaires endurcis reprenons les entraînements cette semaine. Or ce fut rude, l’hiver commençant à s’installer et la température dégringolant. C’est à ce moment que l’on a coutume de voir les plus faibles ne pas venir, par exemple MLF qui s’est échappé, soit disant qu’il avait du travail... Vaste fumisterie.

Le touché reste classique, le monde arrive petit à petit mais l’envie de se dégourdir les pattes se fait sentir, étant donné qu’on se pèle les miches. Pierre, aka PD, profite de ce moment pour se moquer de moi, car je n’attrape pas un graillou depuis le début. En effet, je tombe tout les ballons, je fais n’importe quoi. Je savais bien que j’aurais du rester chez moi. Bref, le coach nous appelle pour débuter cette session, il était temps que ça se termine pour moi.

Annonce importante : notre premier match se déroulera le 22 contre l’ENSICA, équipe que nous avons déjà joué plusieurs fois, mais impossible de se souvenir qui sont ces gens. Mais ce qui est étonnant c’est que cette année nous allons disposer de nouveaux maillots moulants et “dans l’ère du temps” dixit Patrick. Ca fait quand même un peu peur, mais ça changera de nos maillots à manches longues et à damier ne taillant pas en dessous du XL.
On commence par se réchauffer par un jeu de passe très classique, rien de bien méchant mais avec un bon rythme de course, toujours à cause de la température. Pulco m’annonce en catimini qu’il a une surprise pour moi que je pourrais relater dans cet article. Je trépigne donc d’impatience, m’attendant à toute sorte de chose : tenue vestimentaire, accessoire ridicule, sévice sexuel et autres petits plaisirs de la vie. Nous nous regroupons et formons deux équipes qui enfile chacune les maillots 100% polyester à ma plus grande joie car l’injustice du dernier entraînement me reste en travers (comme une course de Vincent Clerc). Cela dit, aucune référence aux Irlandais et aux gallois, même si le coach arbore un splendide bonnet vert pétard irlandais. Définitivement le point fort du M.U.R. n’est pas la mode. Nous faisons des passes, percussions, rucks en file indienne pour donner un peu de rythme à l’exercice, puis c’est alors que ce que j’attendais depuis le début se réalisé : Pulco sort de son sac un splendide casque d’un gris quelconque au possible, qui lui fait ressortir sa crinière bouclée sur les oreilles. Il m’a bien fallu 5 minutes pour récupérer de cette pollution visuelle.

C’est ensuite l’heure de l’opposition, “raisonnée” dans un premier temps, accompagnée de consignes pas forcément très compliquées mais qui s’enchaînent les unes aux autres au point de ne plus rien comprendre, comme une chronique de Pierre Villepreux. Globalement tout se passe bien même si la tentation de mettre des placages et de gratter un maximum de ballon se fait de plus en plus présente. Après cette mise en jambe, nous nous séparons avants/trois-quarts et, à l’instar de ce que vous avez pu lire la semaine passée, je n’ai toujours rien suivi chez les arrières. On partira donc du principe qu’on s’en fout encore et toujours. Côté avants, nous mettons en place quelques annonces, notamment certaines concernant la nourriture, au plus grand bonheur d’une majorité d’entre nous.

Il est donc l’heure de mettre tout ça en place lors d’une opposition en jeu total pendant laquelle Armand et Simon se mettent en valeur par de gros placages, parfois “limites”, mais qu’importe car au final ce seront les adversaires qui ramasseront. Ce n’est pas sans danger cependant, Simon saigne du nez, mais celui-ci ne quitte pas le terrain, tel un Jean-Pierre Rives le maillot en sang à qui on demande de sortir et répondant “Mais pour aller ou ?”. Sur la dernière action, Pulco et son casque restent au sol, bien sonné, mais celui-ci se relève même si on sent que la lumière est éteinte au fond de ses yeux.

Fin des réjouissances, la prochaine rencontre se fera au bar ce jeudi, en attendant d’entamer sérieusement les matchs de notre poule qui comprend l’ENSICA, l’Arsenal 3, Dentaire et Paul Sabatier 2. “Cette année, ça va enfumer” comme on dit !

FM



Des nouvelles de l’étranger: Lost in Frustration

Faisons avant toute chose une constatation, c’est officiel, on se les pèle! Revenu tout frétillant d’une semaine de congés dans mon pays natal, je suis rapidement rattrapé par la dure réalité météorologique qui sévit au pied des Pyrénées. Mais pas le temps de râler comme un retraité contre le moindre changement climatique puisque j’apprends tout surpris ma séléction en équipe fanion! Le coach souhaite tenter quelques changements pour aller défier la troisième équipe gersoise de la poule et décide de me titulariser à l’aile après deux matchs avec la réserve. Belle preuve de confiance que je fête sans plus attendre le vendredi en reprenant deux fois du cordon bleu maison mittonné par l’intendant du club. Et evidemment un peu d’armagnac pour arroser le tout comme le veut la tradition. Mais pas d’excès puisqu’un match de la plus haute importance nous attend dimanche face à des concurrents directs à l’accessit en Première Série.

Nous allons en effet affronter Auzan, Cazaubon, Barbotan, un truc à trois comme savent en faire les gersois. Une entente entre trois villages qui se touchent, ce qui permet en rassemblant toutes les personnes de moins de 60 ans de sexe masculin, de former une équipe. Et ce qui nous promet encore un beau voyage vers des contrées sauvages. Mais pas tout de suite car le dimanche, à la fraîche (8h30, un dimanche!), nous nous retrouvons pour filer un coup de main à l’organisation du loto du club. Comme l’a joliement expliqué le coach, “l’argent, on le gagne pas en faisant des pipes derrière l’église”, et cet évènement va permettre de renflouer les caisses du SO. Et donc de nous payer des ballons neufs. Et espèrons le, des chasubles senteur jasmin ou lavande le jour où un génie aura l’idée d’inventer cela. D’ailleurs à ce propos, je vous propose d’acquérir de magnifiques briquets décapsuleurs, multifonctions donc, comme un couteau suisse mais qui ferait du feu, aux couleurs du club, pour la modique somme de au moins deux euros ce qui me permettra d’engranger des bénéfices non-négligeables qui me seront entièrement reversés. Contactez-moi pour de plus amples informations. Mais je m’égare. Donc nous disions, 9h30, nous grimpons dans le car qui doit à nouveau nous conduire vers ces territoires lointains et hostiles que l’on appelle le Gers. A ce moment, vous riez certainement en lisant cette chronique, vantant ma capacité à l’hyperbole et à la surenchère. Que nenni! Bear Grylls a même tenté d’aller tourner un épisode de Man vs Wild là-bas. Ils ont du l’hélitreuiller en urgence au bout de quatre heures!

Bref, avant de me faire entièrement détesté par la totalité du département et de mourir sous les coups de fourche et de faux, je reviens à mon compte-rendu. La première halte est faite pour le ravitaillement à quelques encablures du stade que nous rejoignons ensuite. Et la première constatation c’est que l’équipe réserve voyage bien et se régale dans le Gers. Nous signons en effet une troisième victoire face à une équipe du département, cette fois sur le score de 31 à 5. Un essai encaissé en début de match qui permettra aux locaux de faire illusion quelques minutes avant d’être rattrapé par une évidence: Il est plus compliqué de gagner un match qui se dispute à 12 quand l’on est que 11.

Il est donc temps de suivre la voie se dit-on dans les vestiaires. La pression monte mais avant de songer à faire un bon match, évitons les cagades me dis-je. Bilan? 2 placages et un ballon à dégager au pied. En une heure. Une prestation individuelle qui traduit finalement assez bien la tournure générale de la rencontre. 3-0 pour les locaux après 70 minutes de match et aucune équipe qui ne veut envoyer du jeu, freinée peut être par l’enjeu et aussi par une averse façon saison des moussons. L’avantage c’est que j’ai pu remplir les gourdes à la mi-temps en essorant mon maillot. Finalement la rencontre va se débloquer dans les derniers instants après distribution de marrons avec d’abord un essai encaissé par le Séméac Olympique qui permet à l’ACBC de mener 10-0. A cet instant là, c’est ce qu’on appelle dans le jargon une très mauvaise opération comptable. Suite à ça, les avants du SO vont sonner la révolte et obtiennent un essai de pénalité qui permet de repartir avec le bonus défensif. Ralant encore une fois, mais c’est une troisième défaite et à l’aube des matchs retours le calcul est simple. Il va falloir engranger rapidement des points. Nous repartons donc du Gers sans grand chose à retenir du weekend. Ah si! Les supporters locaux ne visent apparemment pas la palme du fair-play cette saison...

Mi-figue mi-raisin, nous reprenons ce car qui nous ramènent à travers la nuit vers notre stade, où il faudra remettre le bleu de chauffe dès mercredi pour pouvoir corriger le tir le weekend prochain. Enfin d’ici là, on descend quand même quelques bières à bord parce que zut (pardon pour la vulgarité de mes propos), c’est quand même du rugby!


S.K

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