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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
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22 mars 2013

Cinquième journée 2013

Chris+Ashton+and+Owen+Farrell+walk+off+the+pitch+after+the+loss+against+Wales

I can't get no... Satisfaction!

 

Enfin ! La délivrance, la fin du tournoi. Celle-ci rime avec fin de calvaire pour les français, et surtout fin de nos weekends passés devant la télé en sachant qu’on a 1000 choses à faire de plus intéressantes. Le comble c’est que nous avons raté le seul match qui valait la peine d’être vu, tout ça pour aller mourir de froid dans les gradins du stade de Tarbes. Malgré cet échec cuisant, voici notre dernière chronique pour l’année, avec de l’objectivité, des stats intéressantes et des analyses de fond. Vous pourrez ensuite retournez à vos vies normales et aussi insipides qu’un match de ProD2 un vendredi soir pluvieux.

 

On a aimé

- La rencontre Galles-Angleterre, et plus particulièrement la prestation des Rouges. Ceux que l’on disait cramés en Novembre, en plein doute en Février, ont prouvé, s’il était nécessaire, qu’ils possèdent une sacrée équipe. Halfpenny, Warburton, Cuthbert, North, Jones et consorts ont quand même remporté le tournoi. Pas mal pour des joueurs moribonds (terme disparu en 1986). Et si c’est ça qu’il manquait aux Français? Des grands joueurs.

- D’ailleurs, nous souhaitons faire une mention spéciale à Mike Brown, l’ailier anglais. Souvent bon, ou en tout cas meilleur et moins moche qu’Ashton, Mike se retrouve cependant toujours dans les highlights de chaque rencontre, lorsque son équipe encaisse un superbe essai et qu’il mange un raffut de l’espace. Après Venditti, c’est Cuthbert qui le dépose pour inscrire le premier essai gallois de la soirée.

- La réaction de l’équipe de France. Oui, soyons chauvins un peu. Les Bleus n’ont pas convaincu, ni même rassuré, mais ils ont gagné. PSA s’est entêté, a maintenu une équipe dépassée, mais le XV de France a montré quelques jolis moments. Autant s’en réjouir et se dire qu’on ne pourra (peut-être) pas faire pire l’an prochain.

 

On n’a pas aimé


- La prestation irlandaise. Bon d’accord, on a déjà tout dit sur ces Italiens si flamboyants cette année, la patte Jacques Brunel et certains bonimenteurs les voient même remporter le tournoi d’ici peu. Mais il faut aussi dire que les Irlandais n’étaient plus vraiment concernés dans ce tournoi, et souhaitaient surtout éviter de nouveaux blessés. Ou alors, ils pensaient seulement à la mine qu’ils allaient se coller dès le coup de sifflet final pour fêter la St Patrick. Sacrés rouquemoutes!

- l’équipe de France version PSA. Alors on pourra invoquer toutes les excuses possibles, plausibles et farfelues, mais à’men donné, il faut dire les choses: on a été tout pourri. Un accident ça arrive, un coup de mou aussi (soupirs compatissants), mais quand de la touche au jeu au pied en passant par l’engagement, rien n’y est, il y a de quoi se poser des questions. Et puis Morgan Parra, on ne s’y fait pas. Oui c’est gratuit, mais tant pis.

 

D’arts et d’essai


- Le deuxième essai de Cuthbert avec percée de Warburton et caviar de Tipuric en supplément troisième ligne. Et pendant ce temps, Lydiate, meilleur joueur 2012 soigne tranquillement une blessure. Ou comment illuster l’énorme performance des Gallois samedi.

- Le stamping de BOD. A vrai dire, son bandeau façon mauvais garçon aurait du nous mettre la puce à l’oreille. Brian n’est pas gentil, il est irlandais! D’ailleurs que ses fans se rassurent, il devrait écoper d’une petite tape sur la joue avant de pouvoir revêtir dès le prochain match le maillot du Leinster.

- La “bagarre” Michalak-Hogg. C’est ces petits instants trognons tout plein comme celui-ci qui nous font aimer le rugby. Bon par contre faudrait pas virer complètement Stade Français, donc la prochaine fois, on veut voir deux secondes lattes se coller des beignes en travers du pif!

 

Les déclarations

- On ne pouvait pas parler de déclaration sans évoquer celle de Mike Philips, joueur gallois fraîchement couronné, et qui s’est donc senti pousser des ailes. Au moins, on ne pourra pas lui reprocher de manquer de goût mais peut être d’un peu de tact (ça reste un rugbyman). C’est donc la belle Isabelle qui sera la victime de l’appétit féroce du gallois pour un tweet qui a déjà fait le tour d’Internet. Bravo Mike, t’es un champion!

- “C’était pas mon tournoi!” Marqué à tout jamais par les horreurs de cette compétition, Yoann Huget ne se remettra jamais totalement de cette expérience.

 

Les chiffres et anecdotes

125. C’est le nombre de sélections qu’il aura fallu à Brian O’Driscoll pour que les gens se rendent apparemment compte que le centre irlandais est quand même un sacré c******.

2. C’est d’après nos informations, la somme en millions d’euro versée par Gedimat, sponsor du XV de France, à Morgan Parra, à titre de remerciement “pour sa magnifique contribution à véhiculer une image positive de la marque à travers l’Europe.” Entre passes de maçon et parpaings à ses coéquipiers, le Clermontois prépare activement sa reconversion et il y est autrement plus crédible que dans les publicités Renault.

 

L’oeil de KS

Bilan du Tournoi : - raté pour les Bleus, qui sont passés proches de la honte à l’échelle européenne. Ne vous méprenez pas, on passe pour des gros glandus aux yeux de la planète rugby, mais “au moins on n’a pas la cuillère de bois”. Il faut savoir se contenter des petites choses.
                            - raté pour les Blancs, qui ont vu rouge en ce dernier samedi (blague que nous avons piqué à Mathieu Lartot). Un gros tournoi avec le psychopathe Farrell à la manoeuvre. Mais incapables de gagner le dernier match afin de pouvoir pisser sur toutes les nations européennes, les english ratent le grand Chelem et perdent le Tournoi. Le syndrome Richard Gasquet en bref. On ne pouvait pas rêver d’un meilleur scénario à la française pour ces enfoirés d’anglais.

                           - réussi pour les Rouges et les Azzuris, les uns pour avoir grugé le tournoi aux anglais en sortant un match épique lors de la dernière journée, les autres pour avoir gagné deux matchs. Le gourou Brunel a encore frappé, et encore une fois c’est un coup bas dans les parties des français (et des irlandais du coup)

                          - pour les écossais et les irlandais... Ben on s’en fout finalement.

 

L'équipe KS

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