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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
21 avril 2012

Rugby à l'Elysée

C’était couru d’avance que nous aussi nous allions parler de la présidentielle, c’est dans l’air du temps. Parce que oui, nous sommes des gens engagés, qui ont des opinions tranchées et sont ouverts au débat. Non en fait, nous sommes comme une bonne partie des gens : on n’y comprend pas toujours tout, le niveau n’est souvent pas plus haut que celui de la cour de l’école primaire où vous irez voter ce dimanche.
Alors chez Keposport, on a décidé d’imaginer quel impact aurait chaque candidat non pas sur notre pays, mais sur la planète Ovale. Et puis si vous n’avez pas encore fait votre choix, cela vous aidera peut-être à y voir plus clair.

(L’ordre des candidats est aussi aléatoire que l’arbitrage de Wayne Barnes).

Sarkozy : Malgré les sondages qui le voyaient déjà retiré de la vie politique (Jospin’s syndrome est le nom scientifique), Nicolas Sarkozy reste à l’Elysée. Bernard Laporte est ravi et se permet de glisser quelques conseils au nouveau Président concernant les instances nationales du rugby. Afin d’être dans la continuité de son mandat précédent, il rappelle Marc Lièvremont à la tête de l’Equipe de France, première mesure contre le chômage. Dans la même visée, Chabal, Traille et Elhorga réintègrent l’équipe nationale, de cette manière le chômage diminue, la réforme des retraites prend enfin tout son sens et le monde est sauvé. Bon puis en 2015, on est mauvais, des sales gosses et on perd en finale. Contre les Anglais...

Hollande : Donnant raison à tous les sondages réalisés par des instituts avec acronyme, le candidat socialiste devient président de la République, au grand désespoir du RCT. Taxé à 75%, Mourad est obligé de faire un choix pour son mercato à venir entre Cooper, Carter et Lambie. Finalement c’est Pierre Mignoni qui en fera les frais, mais M.Boudjellal est toujours fou de rage devant cette mesure. Il n’en faudra pas plus pour qu’il parle de sodomie présidentielle et se voit interdit de stade. Le plus heureux, c’est finalement Serge Blanco qui a enfin trouvé quelqu’un à qui parler de magrets et de canards gras. Séduit, le nouveau président acceptera de donner son indépendance au Pays Basque dont Yachvili prendra la nationalité, ce qui lui permettra de rester à Biarritz durant les doublons.

Bayrou : Soutenu par un fort lobbying des centres (même Rougerie s’y est mis), le candidat du Modem passe comme un Jauzion des belles années. Fils d’agriculteur, porteur des vraies valeurs, le nouveau président souhaite faire du rugby le sport national et y associer son image. Oui mais son obsession d’être la seule alternative crédible à l’alternance droite-gauche l’obsède un peu et il choisit lui-même la composition pour la Coupe du Monde 2015. Il alignera donc Fofana-Fritz-David-Bastareaud-Mermoz-Marty-Rougerie sur la même feuille de match. Bon, pour David Marty, on songe cependant plutôt à un choix du cœur qu’à une réelle décision tactique. Forcément, malgré toute sa bonne volonté, le pauvre Mathieu B a du mal à sortir des ballons propres de la mêlée et la France s’arrête dès les poules.

Mélenchon : Surfant sur la hype du moment, celui que l’on annonçait comme le 3ème candidat atteint finalement la plus haute marche du podium. Et comme il l’annonçait, le changement va avoir lieu! Fidèle à son parti, le Front de Gauche, il nomme dès sa prise de fonction, Jamie Roberts au Ministère de la Santé. Faut dire qu’en terme de front, il s’y connait le Gallois. D’ailleurs peu de temps après c’est William Servat qui joindra le Ministère des Sports. Ensuite c’est la mise en place de la 6ème République.Et tant qu’à faire dans la nouveauté, il propose également l’arrivée du Top 16. S’en est trop pour Guy Novès qui part aux Samoa rejoindre Fuimano Sapolu, histoire de dénoncer un peu sur Twitter.

Le Pen : Après le second tour de son père il y a 10 ans, Marine fait mieux et accède à la présidence. Bon le rugby, ça ne la botte pas plus que ça, mais quoi qu’il en soit des choses vont changer. Elle assure d’abord vouloir tenir sa promesse d’expulser les délinquants étrangers, et Cudmore et Linde commencent sérieusement à faire dans leurs bottes. Ce sont ensuite les JIFF qui sont amenés à disparaitre et le pauvre Mourad se retrouve bien embêter avec ses 8 frères Armitage sur les bras qu’il arrive cependant à refiler à Afflelou, pour un frère acheté, le 2ème gratuit. Et la Coupe du Monde 2015 ? Plus assez d’effectif.

Cheminade : Certes pas favori dans les sondages, Jacques Cheminade parvient à la présidence de la République. Ses idées que l’on pourrait qualifier d’”originales” ont séduit le public et notamment le public de l’ovalie. Remotivé par un nouveau gouvernement audacieux, Jacques Delmas reprend les rennes du Stade Français et en deviendra une idole après 10 ans de bons et loyaux services et moults championnats remportés au détriment de Toulouse notamment. Le club Rouge et Noir ne gagne plus rien depuis 2012 et la finale perdue contre Clermont durant laquelle David Skrela marquera tous les points de son équipe sans subir le moindre petit bobo. Preuve si cela était encore nécessaire que ce sont souvent les idées les plus loufoques et abracadabrantesques qui sont les plus crédibles...

Poutou : Peu de gens y croyaient mais le remplaçant d’Olivier Besancenot se retrouve à l’Elysée à l’issue du second tour bien décidé à appliquer ses mesures d’urgence. D’emblée le SMIC est réévalué à 1700€ ce qui a pour effet immédiat d’envoyer le SU Agen en Fédérale 1. Enfin ça c’est avant l’intervention de la FACEM qui souhaite sauver le club... et l’envoie trois divisions plus bas. Touché par ce coup du sort, Pepito Elhorga décide de rejoindre son ancien club, qui préfère se dissoudre. Dans ce marasme ambiant, il n’y a pas que des malheureux heureusement. Poutou impose aussi l’interdiction des licenciements, au bonheur de Pierre Berbizier qui peut enfin emmerder ses joueurs sans craindre cette foutue fronde. Les plus embêtés, ce sont finalement les Grenoblois qui se sont offerts Gavin Henson pour leur montée en Top 14, et sont obligés de le garder malgré ses bagarres/déclarations/émissions de télé-réalité/performances catastrophiques.

Joly : Tout le monde s’est au moins une fois foutu d’elle avec ses lunettes rouges et son accent norvégien, mais voici la candidate des Verts devenue présidente. Le sport, elle l’avoue elle même, ce n’est pas forcément sa tasse de thé mais la présence d’Afflelou dans le milieu va changer les choses. Le lunettier se retrouve à la tête de la Ligue et choisit de fusionner les deux clubs basques malgré les protestations d’un certain Lucien H. Pas du goût de Serge Blanco, qui au détour d’une tribune s’en prend physiquement à Afflelou en lui mangeant une cuisse. Pour éviter d’autres débordements et réduire l’émission de gaz à effet de serre, le championnat est supprimé, remplacé par des compétitions de province. L’ASM se frotte les mains, ravi de pouvoir enfin inverser son ratio finales/titres.

Arthaud : A la surprise presque générale, la candidate de Lutte Ouvrière se retrouve propulsée présidente. C’est enfin la victoire du bas-peuple, du prolétariat dont les gens de la haute se foutent et ce triomphe va donner des idées à certains. Jamais le dernier quand il s’agit de mener des combats justes, Patrick Sebastien reprend encore une fois le CA Brive et jure qu’il faudra compter sur eux dorénavant. Caminati et Mignardi obtiennent une immunité présidentielle et peuvent enfin finir les matchs sur le terrain ce qui permet aux Corréziens d’accéder enfin aux play-offs. Enfin pas plus, parce qu’il ne faut pas déconner, révolte ou pas le Stade l’emporte encore. Mais c’est d’ailleurs un membre des Rouges et Noirs qui en profite pour faire entendre sa voix. Vergallo écrit un bouquin et dénonce ses conditions déplorables, obligé de combiner un contrat d’intermittent du banc avec quelques vacations de mascotte pour pouvoir boucler le mois. Il devient le héros d’un peuple. Et prendra 160 heures de TIG par la Ligue. Faut pas déconner...

Dupont-Aignan : Les résultats sont tombés, et c’est finalement Nicolas Dupont-Aignan qui deviendra le nouveau président français. Un peu à la surprise générale il faut bien l’avouer, mais très vite les soutiens vont affluer de toute la France. A commencer par le Var, où Mourad se frotte les mains à l’idée qu’il pourra faire croire à ses joueurs qu’il les paye désormais 6,5597 fois plus grâce au retour au franc. Lionel Nallet lui ne se fera pas avoir par le subterfuge puisqu’il comptait encore en anciens francs, et décide donc de se retirer de ce monde du rugby qui s’est éloigné de ses valeurs. Chabal, lui, s’en fout et déclarera dans son second livre que un million annuel en francs ou en euros, c’est toujours plus que ces salauds d’arbitre. Il terminera sa carrière là-dessus.

 

Bon vous l’aurez compris, tous ces scénarii envisagés prévoient un avenir plutôt particulier et pas forcément enviable au monde de l’Ovalie. Tout simplement parce que les candidats présentés n’ont vraiment pas pour priorité le rugby. Pour éviter cela vous l’aurez compris, une seule alternative possible et crédible: Florian Fritz! Le candidat a encore besoin de votre soutien à l’approche de ce premier tour. Alors allez voter!

 

SK et FM.

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