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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
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29 septembre 2015

Il était une fois ... le cortex cérébral de Chris Robshaw

S’il est une espèce qu’il faut craindre encore plus que les journalistes français, c’est bien celle des médias anglo-saxons, croyez-en Chris Robshaw, lapidé dans les gazettes britanniques depuis samedi soir. A-t-il pris la bonne décision en choisissant de ne pas prendre cette pénalité?

Et bien grâce aux bonnes relations que nous entretenons avec Maestro, animateur vedette de “Il était une fois la vie”, et à notre partenariat avec la marque Texas Instruments, nous sommes en mesure de vous réveler ce qu’il s’est vraiment passé dans la tête de Chris Robshaw ce samedi 26 Juin, aux alentours de 22h30. Et sans faire durer plus longtemps le suspense, nous pouvons l’affirmer, il savait tout!

 

Chris-RobshawKS.jpg

 

Resituons rapidement le contexte: Anglais et Gallois se livrent un match sans merci depuis près d’une heure et demie, et après des périodes de domination pour chacune des nations, les Anglais sont menés, 28 à 25. Alors que le chronomètre s’apprête à basculer dans le rouge, le XV de la Rose obtient une pénalité proche des 22 mètres gallois. Le capitaine anglais se retrouve alors face à un choix cornélien.

Heureusement, nous avions infiltré le cortex cérébral du 3ème ligne et avons pu observer tous les scénarios qui ont défilé dans son cerveau en une fraction de seconde:

 

On peut prendre et réussir la pénalité: C’est le plus évident, le plus simple. George (Ford) vient de rentrer, il est frais, on est aux 22, il la met sur le poteau du milieu à coup sûr. Oui mais voilà, avec ça, c’est le match nul. A la piaule, devant nos supporters, devant Christian Jeanpierre ! Alors on pourra toujours lever les bras comme de vulgaires Contepomi mais dès demain, on passe pour des gagne-petits, les Français se foutent de nous et le prince Harry va encore devoir se déguiser en nazi pour détourner l’attention.

 

Ou alors, on prend et on manque la pénalité: Owen (Farrell) vient de passer 12, il veut garder sa place dans le XV, à coup sûr il va hurler une saloperie au moment de la course d’élan. George va glisser, se casser le coccyx, et en plus de passer pour des petits-bras, on sera des gros blaireaux.

 

Bon sinon, on joue à la main et on plante l’essai: Comme à l’entrainement, Wigglesworth engage, allonge pour Owen qui fait passer Bradley à vide. J’arrive lancé comme une balle à son intérieur, j’enfonce ce gros cochon de Warburton et je finis derrière la ligne. Héros national, j’épouse Kate en deuxième noce, Statham joue mon rôle dans un biopic, en route pour la gloire !

 

Oui mais voilà, si on joue à la main et qu’on fait une cagade: C’est sûr et certain. Un en-avant, avant même la première passe. Derrière, Biggar envoie un long coup de pompe et North marque. On passe pour des loosers doublés d’arrogants. Et moi le pire d’entre eux. Et tout ce qu’il me restera à épouser, c’est Susan Boyle.

 

Ou bien, on peut aussi prendre la mê… Non, hors de question.

 

Il nous reste qu’à prendre la touche alors. Rob envoie une belle margarita que je capte bien. En redescendant, je m’accroche tout l’attelage, la version premium, et on enclenche la marche avant sur fond de Swing Low Sweet Chariot, entonné a capella par tout le stade. On remporte le match, scènes de liesse, et nous devenons les idoles de tout le royaume.

 

Bon évidemment on va la prendre la touche et faire une cagade: Il me reste trois minutes pour monter un joli discours d’excuses…



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