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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
6 mars 2012

Le Parradoxe français

Enfin ! Ce match tant attendu s’est finalement joué ! Et, en fait, on serait plutôt pour le rereporter une petite fois, parce que, vu le spectacle affiché en ce beau ( ?) dimanche après-midi, on ne peut pas vraiment dire que les spectateurs du Stade de France en ont eu pour leur argent. Comme je viens de le dire, le beau temps n’était pas vraiment au rendez-vous, alors, pour voir ce match, FM et moi-même avions opté pour notre cher et tendre canapé, emmitouflé d’une confortable couette. Ne vous inquiétez pas, les bières et autres gâteaux (bah oui, 16h, c’est l’heure du goûter !) étaient à porter de main. Nous étions donc fin prêt pour regarder nos chers et valeureux français ne faire qu’une bouchée de piètres irlandais, enfin, on aurait bien voulu.

Effectivement, nous aurions bien voulu. Mais voilà, nos chers et valeureux français sont comme à leur habitude depuis de trop nombreuses années maintenant, sur courant alternatif (Bénazzi). Je passerai outre les boutades de Matthieu Larthot et consorts, non je plaisante. Juste une pour entamer ce match. « Avec ce report Mr Pearson c’est fait un nom. » C’est fin, délicat et placé d’une manière très Larthocienne. Cela lance d’ailleurs parfaitement la rencontre.

Le début de match est des plus bizarres. Je sens poindre une lumière dans l’œil de FM lorsque les gros de France se prennent pour les ¾ du pays au long nuage blanc. Harinordoquy, en position de 1er centre, saute le seul ¾ français à sa place dans la ligne pour Swarzeski qui se la joue à la Conrad Smith. Un cadrage débordement sur son vis-à-vis, surpris de la décision prise par le pizzaïolo français (non, je ne taille pas encore là), qui enchaine ensuite par une passe avant contact. Du grand n’importe quoi donc ! En plus de cela, on a beau jouer au Stade de France, Paul-The-Butcher-O’Connell a gagné le toast d’avant-match et a donc choisi de jouer avec la pluie.

Ensuite, les irlandais suivent à la lettre les consignes de leur emblématique capitaine et enchainent avec de remarquables plaquages à la glotte sur Imanol et Roro. 6/10 et 7/10 à l’échelle de la corde à linge tongienne. Les gestes techniques furent précis, mais ils manquaient un peu de fougue et de générosité pour obtenir de meilleures notes. Puis, après une faute française, le trophée Saucisse de Beaudou est lancé par Sexton qui prend bien son temps pour taper une pénalité, bien à côté. Il prend donc le leadership d’entrée de jeu. Sinon, pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Les Français ont le ballon, mais ne savent pas vraiment quoi en faire. Du coup, ils décident d’innover et Rougerie envoie une merveille de passe vrillée à Tommy Bowe qui s’empresse d’aller marquer entre les poteaux. Roro éructe (à moins que ce ne soit exulte) de joie jusqu’à que Titi Dusautoir lui explique qu’il est passé du mauvais côté de la force. Un regard entre FM et moi en dit long, il va falloir que l’un de nous deux se lèvent car les quatre pauvres bières que nous avons à porter de main ne suffiront vraisemblablement pas aujourd’hui.

Il faut attendre la 22ème minute pour voir le premier gros temps de jeu envoyé par les Français, récompensé par une petite pénalité, le score est de 3 à 7. Et puis, et puis voilà. Ce qui devait arriver depuis si longtemps arriva. Le tournant du match, l’action du tournoi. L’omniprésent duo Galthié-Larthot lâche le morceau. « Ce match est une véritable Boucherie Ovalie ». Bon, alors, pour le CSA, il aurait fallut citer une autre marque pour ne pas être embêté. Et un petit « J’adore Keposport, rejoignez-les sur Facebook et Twitter. » aurait été fort à propos. Evidemment, je dis cela en toute objectivité.

Bref, après cela, le rythme retombe. Une pénalité de chaque côté plus un raté de Parra, qui tente de faire son retard pour le trophée Saucisse de Beaudou. Pas grand-chose à se mettre sous la dent, si j’omets de mentionner les Ptits Lu, qui eux, en ont pris un coup.

Tout ce petit monde se dirige tranquillement vers la mi-temps, et moi, de mon côté, vers les WC, prêt à devancer FM à la course (c’est un euphémisme), lorsque tout d’un coup, les Irlandais sont hors-jeu. Non, pardon, ça, ils le sont toujours. Je voulais dire, lorsque tout à coup, ils jouent un ballon ! Non mais vous vous rendez compte ? Pas de chandelle, d’en-avant ou autres fourberies. De simples passes avant contact en fixotant (on peut pas vraiment dire que c’était réussi) l’adversaire. N’importe quelle équipe aurait été prise en bout de ligne. Et les bleus de France, comme se plaisent à le dire les commentateurs, n’ont pas échappé à la règle. Tommy Bowe passe le premier défenseur, tape à suivre par-dessus Poitrenaud, récupère, et s’en va aplatir derrière la craie. Merci Monsieur au revoir Madame, et tout ceci dans un Stade de France médusé, juste à l’aube de la mi-temps. Quand je vous disais qu’ils étaient fourbes ces irlandais.

Ensuite ? Et bien ensuite c’est un peu comme d’habitude j’ai envie de dire. Un bon viron signé PSA se fait entendre dans les travées du Stade. Pour bien récupérer d’une première période éprouvante, il n’y a pas mieux.

Le match reprend et avec une fougue et une volonté de jeu retrouvées voilà la France qui recolle à 17 partout en seulement 26 minutes. Fofana a inscrit son 3ème essai en 3 matchs, mais la ligne arrière n’est pas vraiment à la fête. Donc, nous attendons l’essai syndical de Vincent Clerc pour clore une bien terne victoire. A noter tout de même une bien belle image en direct sur le service public après l’essai français, un bras d’honneur réalisé, avec brio,  par un « petit » tongien (seulement 120 kg). Soit dit-en passant, SK avait cru voir là Serge Blanco. Après vérification, il ne s’agissait pas de lui.

On se dirige péniblement vers cette victoire de dernière minute de la France quand, Readan, décide de réinventer la passe en-avant. Ce match aura décidemment été techniquement au-dessus de tous les autres, Coupe du Monde comprise. Enfin, Beauxis fait son entrée pour manquer deux drops goals. En effet, Parra ayant décidé que seul lui pouvait donner la victoire aux bleus, il envoie deux superbes parpaings à son ouvreur, qui aurait tout de même pu faire un effort pour l’occasion.

Et voilà, sur le premier ballon de Malzieu, repoussé en touche, l’arbitre siffle la fin de ce match. Une victoire difficile, mais une victoire tout de même pour les français grâce à Vincent Clerc qui a marqué son 33ème ess… Ah ! On me dit qu’il n’a pas marqué et que les deux équipes se sont séparées sur un score de parité. Alors si même Clerc ne marque plus contre l’Irlande, la vie n’a plus de sens. Putain de rouquins !

 

MLF, un brin ronchon (on dirait FM).

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