Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
Newsletter
Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
12 octobre 2012

Saison 2 Episode 1 - On prend les mêmes!

Eh bien nous y sommes chers amis !
Outre la réouverture du blog qui je l’espère vous fait autant plaisir qu’à nous, c’est l’occasion de reprendre cette chronique de moments de vie qui nous anime chaque semaine : le What The Fac Saison 2! Après une première saison riches en péripéties, nous vous offrons l'épisode 1 de cette saison pleine de bouleversements. FM et MLF jouent leur dernière saison, SK s'est envolé vers d'autres contrées, découvrez immédiatement ce qui a changé:

wtf



Entraînement (1) :

Comme de coutume, j’arrive pour l’heure habituelle mais je suis déjà en retard d’une bonne demi-heure. Beaucoup de nouvelles têtes au loin, mais aussi des « anciens » de l’année dernière, peut-être un futur cocktail gagnant ? Le Hollandais Volant, Thomas aka Mirco Bergamasco pour ne citer qu’eux sont bien présents, ainsi que le Capitaine de l’année dernière en délicatesse avec son épaule. Vous m’excuserez d’en avoir oublié je suis sûr. En revanche, S.K. étant pour des raisons professionnelles éxilé en pays Tarbais, celui-ci ne fait donc plus partie du M.U.R. (Mirail Université Rugby), mais nous racontera ses péripéties de l’étranger dans cette chronique. Concernant les nouveaux, j’ai cru comprendre qu’un anglais rôdait dans les parages... Affaire à suivre !

Toujours est-il qu’au moment où je m’approche du groupe assis bien sagement écoutant les tracasseries administratives de notre Patrick national, ce dernier annonce que nous avons des maillots d’entraînement. La joie et les larmes parcourent mon visage pendant une demi-seconde jusqu’à ce qu’il explique que ce ne sont en fait que les fameux maillots 100% polyester qui font la réputation du Mirail...  Bref, après le blabla, je rejoins mes futurs coéquipiers pour un entraînement sans complexité extrême, même si la gauche et la droite restent des notions floues pour beaucoup d’entre nous.

On débute par une croix et quelques percussions, histoire de jauger très sommairement les nouveaux venus, mais aussi pour décrasser le gras et la bière accumulés depuis le début de l’été comme vous pouvez l’imaginer. La 3ème mi-temps à la Cantina après Toulouse-Toulon reste toujours un épisode délicat concernant mon unité physiologique.
Encore une fois cette année la Cuvée des Gros (ceci ferait un excellent nom de bière) n’est pas fameuse, même si certains semblent avoir les capacités intellectuelles pour s’intégrer parfaitement à la philosophie de jeu. Derrière par contre, ça galope, ça mouline de la jambe, enfin un concept que j’ai jamais su bien comprendre mais qui nous oblige à faire de longues séquences sur le terrain durant notre grosse demi-heure de jeu – une demi-heure selon la police, 1h45 selon les organisateurs. Quelques mouvements intéressants mais le jeu n’est pas encore huilé comme on peut bien l’imaginer. Cela augure quelque chose de bon, faut-il espérer. Pour couronner le tout, Patoche craquera au bout d’une petite vingtaine de minutes avant de nous gratifier de sa référence, LA référence que nous attendions tous hagards : le retour des Gallois contre les Irlandais. Pour l’anecdote, ce sont les gallois qui gagneront en une manche 6 essais à 4.

Pour conclure cette dure reprise, tout du moins pour ma part, nous nous réunissons autour de Thomas « The Captain » pour établir les objectifs de la saison : jouer au ballon, mais surtout organiser des réunions tactico-tactiques le plus souvent possible pour rôder le jeu de l’équipe. Si possible, dans un bar ou pub du choix de la majorité, c’est quand même bien plus convivial. Le premier match est prévu pour la fin du mois, mais nous vous tiendrons bien sûr informés des évènements.

Bonne reprise à tous.

Entraînement (2) :

Une question taraude les esprits des “anciens” mirailiens en ce début de saison : cette saison sera-t-elle celle du renouveau pour le M.U.R. ou un échec comme l’an passé ?
Nous sommes environ 25 pour ce nouvel entraînement, tous motivés en cette belle fin de journée toulousaine. Cela fleure bon pour ainsi dire. Au grand désespoir de MLF, dont c’est le retour cette année, nous sommes en avance de presque 45 minutes, ce qui l’a rendu tout “chose”, l’intéressé étant davantage habitué à prendre son heure et demie toulousaine. Il me semble même l’avoir aperçu implorer Dieu dans un coin du vestiaire. Y’a pas à dire, la démence humaine, c’est moche.

Mais revenons-en au fait. Nous entamons comme de coutume par un touché des plus récréatifs, où je gratifie l’audience d’un cadrage-débord qui me surprend autant que les collègues qui m’observent pantois. MLF s’est même demandé si j’avais pas perdu 10kg entre les vestiaires et le terrain, un bien beau compliment donc. Même si je ne suis pas un très grand fan de cet ersatz de rugby, cette session de touché était très sympa. Mais il est l’heure de passer aux choses sérieuses !

En plus du retour de MLF, notons la venue du grand Pierre D., numéro 10 de l’année où le MUR fut champion, gonflé à la testostérone, à la Guiness et par son année outre-manche. Il reste limité au niveau capillaire cependant. Pour ne pas changer, nous faisons des ateliers de passes, percussions et autres, et la gauche et la droite restent des concepts très abstraits pour nombre d’entre nous. Je remarque aussi que cette année nous comptons parmi l’équipe deux anglais et demi ! Si vous nous suivez depuis quelques temps, vous savez que le Mirail, grâce à Erasmus (jusqu’ici la plus grande organisation de beuverie organisée au niveau européen), compte toujours parmi ses rangs des english. Nous en avons donc deux cette année plus un irlandais vivant en France depuis 13 ans, combinant culture gaelique et culture gersoise (cela ferait une bien belle anecdote pour Mathieu Lartot). Il fallait quand même oser.

Nous passons ensuite sur des exercices d’opposition “raisonnée”, ce mot faisant rire les ¾ de l’assistance, une telle chose n’existant pas même si les plus jeunes y croient (comme le Père Noël). L’équipe semble être davantage soudée, quelques beaux mouvements même si nombre de choses sont à (re)voir. Vitto nous gratifie d’une belle course qui finit à dame, MLF d’un raffut dévastateur, tout cela parmi quelques gestes en enchaînements de classe. Pardonnez-moi de ne pas donner de noms, c’est le début d’année, et j’ai un souci avec les prénoms, en plus d’être intellectuellement limité.

Avant de prendre une douche brûlante et de rentrer au bercail, le rendez-vous est donné pour une première soirée au Pery le jeudi soir, le patron ayant gentiment proposé de nous rejoindre chez lui. J’espère que cela annonce de belles 3eme mi-temps, c’est finalement celles qu’on préfère.

F.M. pour Keposport

Le journal de l’Etranger

“Breaking News: Le grand désespoir du rugby français, S.K. vient de s’engager en faveur du Séméac Olympique pour une durée d’un an. Le montant du transfert n’a pas été révélé mais serait proche du néant auquel s’ajoute un lot short-chaussettes.”

Voilà ce que titrait le journal l’Epique il y a de cela deux semaines, ravi de tenir une exclusivité de premier ordre qui allait en plus s’avérer exacte et être rapidement relayée par tous les quotidiens régionaux. Enfin au moins un. Ou peut-être pas. Bref, après une expérience riche en émotions au M.U.R, je m’exilais vers les Pyrénées pour raisons professionnelles (et judiciaires) et la nécéssité de gambader sur les champs de paquerêttes se fit rapidement ressentir. Ca tombait bien, car le coin est assez bien lôti concernant l’Ovalie et a vu passé quelques phénomènes. Pour faire simple, il n’y avait plus qu’à choisir. Réaliste et objectif sur mes capacités rugbystiques, je cherchais donc un club proche et avec une ambiance sympathique. Me voilà donc dans un village de la banlieue tarbaise, dans les locaux du Séméac Olympique que l’on me présente. Le club vient d’obtenir sa promotion en 1ère Série, et souhaiterait monter à nouveau, emmené par tout un groupe d’étudiants de l’école d’ingénieurs du coin. Un bon point. Bon malheureusement, le SO joue en noir et blanc et possède également un logo qui rappelle celui de Brive. Un mauvais point.

Le choix est rapidement fait, et je m’acquitte de trois chèques en espérant candidement qu’avec ça Pierre Camou trouvera une solution à ce nouveau fléau qu’est l’hiver qui empêche les matchs du 6 Nations de se dérouler. Je crois en toi Pierrot! Dans l’attente de ce fameux sésame estampillé FFR, je m’installe durant deux dimanches en tribune façon Ouedraogo Coupe du Monde pour observer les coéquipiers en découdre sur le terrain. Pour faire prestement le point, le pack est solide et sera un des atouts majeurs cette saison. Y’a du costaud, du bovin, du grassouillet, en un mot, de la masse, et il faudra se lever tôt pour les bouger devant. Mais malheureusement, cela ne suffit pas et le succès n’est pas encore au rendez-vous. Deux matchs à domicile et deux défaites, c’est ce que l’on appellerait poliment un départ poussif. Mais la saison est encore longue (tout comme les déplacements) et le SO aura l’occasion de se rattraper rapidement lors de quelques excursions en territoire gersois, chez des mecs élevés au canard gras et à l’armagnac. Des mecs qui n’ont rien à perdre et ont pour capitale Auch... D’ailleurs ma licence est arrivée, et je renverrai très rapidement quelques nouvelles de l’étranger pour un résumé de match.

S.K, envoyé spécial pour Keposport.

Publicité
Commentaires
Publicité
Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
Publicité