Breaking News: Le drame de Rome

J+5 après ce drame effroyable. Alors qu’ils déjeunaient paisiblement chez belle-maman, des centaines de milliers de français et françaises ont été les victimes innocentes d’un cruel attentat perpétré contre la nation. A l’heure où nous publions ces lignes, la France est encore sous le choc et tente doucement de se relever. Une cellule psychologique a été ouverte à cet effet mais les standards seraient déjà pris d’assaut par un certain PSA. Tout a débuté aux alentours de 16 heures, heure locale.Tandis que l’on se prépare à fêter dans la joie et la bonne humeur l’entrée de l’équipe de France dans le tournoi des VI Nations 2013, un groupuscule d’extremistes italiens a choisi de gâcher l’évènement en replongeant la France dans ses heures les plus cauchemardesques pour ce que l’on appelle déjà le tristement célèbre 23-18. De l’avis de nos spécialistes, cette attaque serait sans commune mesure supérieure à celle vécue il y a deux ans, et dans les plus hautes sphères il se murmure que Marc Lièvremont pourrait être élevé en martyr. Mais dans les rangs, c’est plutôt l’incompréhension, l’incrédulité, qui priment, plus que la colère. On veut tenter de panser les plaies avant de songer à identifier les coupables.

Depuis dimanche, ce sont des milliers de foyers qui tentent de recoller les morceaux, de reprendre goût à la vie après cette terrible tragédie et pourtant les blessures semblent cruellement profondes.Décriée, moquée pour ce camouflet dont elle devra probablement assumer une grande part de responsabilités, la fédération française de rugby reste pour le moment injoignable, trop consciente des conséquences directes d’un tel évènement. Dès lundi, ce sont près de 800 maillots frappés du coq qui furent rapportés en magasin sans même demander un remboursement ou un bon d’achat, 1200 demandes de naturalisation italienne (sans compter les argentins ni Gérard Depardieu), et quelques 4500 likes supplémentaires sur la page Facebook de Jacques Brunel, celui que l’on présente comme le principal artisan de cette attaque, même si cet arriviste de Pierre Berbizier a déjà revendiqué la responsabilité de celle-ci. Pourtant pour nos experts, les retombées d’un drame comme celui-ci pourraient être bien plus importantes dans les jours à venir.

Dans un hopital parisien où nous avons pu recueillir quelques témoignages, les personnes interrogées semblent unanimes. Opéré pour une rupture totale des deux tympans dite rupture Lartot-Galthié, ce père de famille était catégorique:
“Ce que l’on a vécu dimanche, personne, personne ne devrait avoir à le vivre! Le traumatisme il est présent! Et imaginez un peu ce que c’est pour mon gosse. J’ai du le désinscrire dès mercredi de l’école de rugby. Dans la cour, c’était les railleries, les insultes des camarades à longueur de journée. Il est pas bien ce gosse maintenant!”
Emporté par l’émotion, il n’a pu continuer à nous parler mais nous confiera plus tard que l’affaire n’en resterait pas là. Il souhaite que les coupables soient clairement identifiés, et que l’on flagelle Morgan Parra, pour l’exemple et parce qu’il a quand même une sacré tête de fouine. Mais pour un certain Guy N, interviewé du côté de Toulouse par notre envoyé spécial, il n’y a rien de vraiment surprenant:
“On l’avait dit en début de saison, Trévise, l’Italie... c’est 5 points. Résultat 23-18.”  Un peu pénible, celui que l’on surnomme apparemment là-bas le gourou, tentera ensuite de nous vendre une théorie légèrement fumeuse à propos de doublons, de jours de repos et de Luke Burgess.

Pour tenter de comprendre ce qui a bien pu se passer nous accueillons notre historien spécialiste du rugby, qui nous précise d’abord que Luciano Orquera, l’un des principaux suspects dans cette affaire, a fait un passage au CA Brive alors sous la présidence de Patrick Sébastien. D’après lui, ça n’a aucune importance, mais il nous assure être un grand fan du Plus Grand Cabaret. Après nous avoir cruellement rappelé les faits de l’année 2011, et n’ayant plus aucun fait avéré à nous apporter afin d’éclairer cette affaire, il nous glisse tout de même que Maxime Mermoz aurait pris Italien en LV2 au collège. Rien de sûr, mais ça ne l’étonnerait pas.
Nous écoutons ensuite le chef de la brigade anti-terrorisme française, qui bizarrement possède le même accent que Bernard Laporte: “Tout le monde semble s’étonner, mais malheureusement il n’y a rien de nouveau. Ces gens-là, on les connait! Ils ont servi sous nos couleurs même. Pour autant que l’on puisse considérer le rose fuschia comme une couleur. Le doute et la suspicion, ils planaient depuis quelques temps sur Marcoussis, on le savait, on l’avait senti.”
Enfin, nous recevons Sebastien Chabal qui n’a pas grand chose à ajouter mais parce que quand on parle de rugby c’est toujours mieux de l’avoir. Il se contente d’ailleurs d’un rire caverneux qui rassurera la ménagère de moins de cinquante ans.

S.K, au coeur de la tragédie.