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Toute l'actualité sportive revisitée par l'équipe Keposport
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5 février 2013

Première Journée 2013

 

aa858"Mon précieux!"

 

Au moment d’écrire ce paragraphe, deux choses me viennent à l’esprit. D’abord vous parler de ce tournoi des VI Nations 2013, des bonnes surprises et du jeu retrouvé. Ou alors taper sur l’Equipe de France. En bon supporter versatile, j’ai choisi la deuxième solution vous vous en doutez. Après une semaine à expliquer à qui voulait bien l’entendre que les Italiens étaient redoutables et redoutés, les Bleus nous en ont donc fait une démonstration convaincante en situation. Un non-engagement que n’auraient pas renié les footballeurs français et un aveu d’impuissance franchement inquiétant. Mais si le jeu, ce sont les joueurs qui le font j’ai tout de même quelques interrogations. Pouvez vous me citer l’arrière de l’Irlande? Kearney. Celui du Pays de Galles? Halfpenny. Et celui de la France? … On est d’accord. Même s”il y a évidemment les blessures, le constat est saisissant. N’est-il pas nécessaire d’installer une équipe pour espérer la faire progresser et s’imposer? Les Anglais l’ont fait avec Lancaster qui après avoir testé tout le Royaume-Uni a petit à petit mis en place une équipe type. Sur ce, je vous laisse déguster cette première chronique du tournoi 2013:

On a aimé
- Le match Irlande/Pays de Galles, parce que ça a joué au rugby, des passes, et on y a vu des essais et quelques gestes de classe : Zebo, inconnu au bataillon, nous gratifie d’une superbe aile de pigeon à la Messi qui finit à dame. Benjamin Fall lui se serait pété la rotule sur le coup. En plus, le joueur a un nom rigolo, qui pourra faire l’objet de nombreuses blagues et calembours plus ou moins douteux. Gageons que Mathieu Lartot est déjà sur le coup pour le weekend prochain. A la rédaction, nous sommes impatients ! D’ailleurs, en plus du très bon match irlandais, il faut saluer la réaction galloise, étant rentrés aux citrons avec 20 points dans la musette, ils ont tenté et ont enfin joué leur rugby que l’on aime tant.
- L’Ecosse qui se retrouve avec des joueurs venus d’horizons aussi nombreux que douteux. L’éclectisme, ce mot très compliqué, est revendiqué par les écossais. Citons le Hollandais Volant (Visser), un Néo-Zélandais, et un même un Zimbabwéen, que personne ne saurait placer sur une carte. D’accord, l’Ecosse est remplie d’alcooliques bourrés de Haggis, mais on imagine qu’il y a bien quelques types dans le tas qui feraient de bons joueurs. Histoire de pas laisser Richie Gray tout seul quoi.
- C’est d’ailleurs notre dernier point. Les Ecossais ont remporté la cuillère de bois lors des 2 précédentes éditions du tournois. Et, malgré la montée en puissance de l’Italie (ça fait mal d’écrire ça), ils pourraient faire beaucoup mieux cette année. En effet, il présente un triangle d’attaque assez impressionnant avec Hogg, Visser et Maitland. A cela, il faut ajouter Beatie, le puissante et technique numéro 8 montpelliérain ainsi que le 2nd ligne Richie Gray. Ah, si seulement ils avaient une charnière . . . Cependant, les Transalpins ont aussi affiché de belles intentions, et le niveau des équipes se resserre de plus en plus. On pourrait même bientôt avoir du suspense!

On n’a pas aimé
- La première mi-temps des diables rouges et tout particulièrement les prestations de Mike Philips et Johnatan Davies. Le demi de mêlée gallois est devenu un modèle de lenteur, à montrer dans toutes écoles de rugby Morgan Parra. Pour sa part, le trois-quart centre a effectué un des plus mauvais match de sa carrière, lui qui nous avait habitué à beaucoup mieux. Hésitant balle en main, il a préféré servir la touche à 3 reprises plutôt que son ailier, Cutberth, qui, malgré toutes les tentatives de son centre, est parvenu à inscrire un essai. Chapeau bas !
- Chris Ashton. De toute façon pas grand monde ne l’aime celui là. Vous savez, il rappelle ce mec dans la cour de récré, qui se croit toujours plus fort et qui a les dernières Nike aux pieds. Rien ne vous ferait plus plaisir que de lui mettre des bouffes jusqu’à lui décoller les dents de sagesse. Ashton représente tout ce que peut être un anglais dans les mauvais côtés : arrogant, pédant, et qui marque son essai syndical pour pouvoir se la jouer à la soirée d’après match. On peut désormais dire que “anglais” fera partie de nos insultes à l’avenir.
- Fabien Galthié qui se prend pour le sélectionneur de l’équipe de France. Il se permet d’annoncer les combines en touche, en mêlée, il irait presque lui même faire les changements et gueuler aux joueurs que pour gagner il faut marquer des points. Ajouter à cela le côté visionnaire du jeu aussi précis qu’un ivrogne qui joue aux fléchettes, on se demande même comment il a pu être pressenti pour le poste de sélectionneur. La frustration on la laisse à la maison, ou alors on la met dans la malle de son scooter et on le perd dans un pari stupide. La passion et le patriotisme oui, mais restez supportable de grâce M.Galthié!


D’arts et d’essai
- Le superbe premier essai irlandais : tout part du contre de Rory Best sur Dan Biggar. Le talonneur irlandais parvient à récupérer la gonfle, s’engouffrer dans les 22 adverses après une accélération fulgurante (je rappelle, il est talonneur) et à transmettre à Heaslip (le premier qui dit “Fête d’Heaslip, je le colle au frigo jusqu’au weekend prochain), qui sur un pas, donne à Zebo, qui, tel Zizou à la belle époque, contrôle le ballon à l’aide d’une aile de pigeon, qui (oui, j’ai bien conscience que cette phrase comporte un nombre incalculable de propositions subordonnées relatives) ((d’ailleurs, si quelqu’un me donne la définition d’une proposition subordonnée relative, il gagne une bière gratuite, à siroter en compagnie de la rédaction)) se fait reprendre à quelques centimètres de l’en but.
- La relance (début de la vidéo) de l’écossais Hogg en début de match contre l’Angleterre. Un exemple parfait de l’expression “Le chemin le plus court, c’est tout droit”. On met la gonfle sous le bras, on lève les genoux et tant pis pour ceux qui sont là. Assez bizarrement, aucun anglais ne se trouvait sur la trajectoire. Une bien belle relance avec un beau gros carton sur l’arrière en prime, digne des plus grands, Israel Dagg, Cedric Heymans, Benoit Baby pour ne citer qu’eux.
- L’essai anglais (à 6 minutes). Si l’on a longtemps craché sur le jeu stéréotypé des ¾ angalis (et l’on continuera évidemment à le faire) il nous faut tout de même saluer cette essai. Ca commence avec Youngs qui se fait la malle au milieu de la défense écossaise, un ballon rapidement libéré et une passe de l’espace de Farrell (qui a pris une sacrée dimension depuis l’an dernier) qui termine dans les bras de Parling à l’autre bout du terrain qui n’a plus qu’à déposer la gonfle sous les poteaux. Joli et efficace.

Les déclarations
- “La fête de la moustache” “36-18 code rugby” “Farrell on dirait un Forban” Fabien Galthié a fait … du Galthié. Et à vrai dire, c’est parfois compliqué d’être téléspectateur.
- “Beaucoup de craintes” c’est ce que disait Pascal Papé avant Italie-France pendant que Parisse déclarait n’avoir “peur de personne”. Alors si au départ cela pouvait faire sourire, on est désormais attristé des talents de visionnaires des deux capitaines.

Les chiffres et anecdotes
52. C’est le nombre de points inscrits lors de la rencontre Pays de Galles-Irlande. Soit environ 12 matchs du vendredi soir en Top 14. Rassurez-vous, on retrouvera très rapidement notre bon vieux championnat pour des doublons palpitants!
0. Comme le nombre de titularisations à l’aile avec Clermont pour Wesley Fofana. Difficile alors d’offrir une prestation sensationnelle pour l’auvergnat dans une composition “surprenante” de PSA. Mermoz titulaire au centre au détriment de Fofana ou Bastareaud, Huget à l’arrière, Médard à la maison, Trinh-Duc en 15...

L’oeil de KS
Après avoir vu deux beaux matchs samedi après-midi, nous avons assisté au remake du match contre l’Italie d’il y a deux ans. Sauf qu’à ce moment là c’était un exploit, et qu’aujourd’hui on le comprendrait presque. Alors à force de prendre les italiens pour les pignolards de service, on se prend une leçon d’envie et d’engagement. Non nous ne sommes pas frustrés. Enfin si mais bon. Merde. Oh et puis vos gueules !

L’équipe KS (vils profiteurs que nous sommes, la photo appartient cependant à l'Equipe. On ne sait jamais, s'ils nous lisent.)

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